Hespérie des sanguisorbesFamille : Hesperiidae Genre : Spialia Groupe : Rhopalocera ID Taxon : 96e Statut de protection - Niveau de menace (critères UICN)En Franche-ComtéLcRareté régionaleassez commun Directive habitat - Déterminant ZNIEFFOuiIndigénatindigèneCatégorie d'espèce exotique - Dernière mise à jour des textes :18/02/2019 Répartition nationaleRépartition régionaleEcologieConservationRemarquesEspèce euro-méditerranéenne. Bien répandue auparavant dans la plupart des départements français, elle semble actuellement décliner fortement. L'évolution semble identique en Franche-Comté : l'espèce est devenue sporadique depuis les années 2000 dans les localités des plateaux où elle abondait autrefois. Elle se maintient mieux en altitude, dans la chaîne du Jura, où elle atteint 1'200 m (Jura : Les Bouchoux) ; elle fut jadis citée du mont d'Or, 1'460 m. Xéro-thermophile, l'Hespérie des Sanguisorbes est un hôte des talus, des pelouses sèches, préférentiellement sur sol calcaire, et des prairies maigres sur sol marneux ; elle évolue toujours sur des coteaux exposés au sud. L'adulte aime se poser sur les chemins de terre et les cailloux pour se chauffer au soleil, ailes entrouvertes. D'un vol très rapide, il échappe facilement au regard en raison de sa petite taille. Les femelles pondent sur la Petite Pimprenelle (Sanguisorba minor), et il est d'usage de repérer les placettes de cette plante nourricière afin d'optimiser les chances de rencontre avec l'Hespérie, car les adultes ne s'en éloignent guère. Ce sont surtout les populations de basse altitude qui déclinent. La fermeture des pelouses et friches thermophiles en est la cause principale. S. sertorius exige des milieux ouverts abritant des plages de sol nu. Il existe encore de nombreux milieux naturels favorables dans le massif du Jura. La réouverture des zones sèches embuissonnées est nécessaire. Plus que la fauche, le pâturage des pelouses semble être une bonne alternative, car l'espèce se maintient dans les stations fréquentées par les vaches, parfois même les chevaux, stations où l'élevage préserve des îlots de végétation favorables à l'Hespérie. Il faut toutefois que la charge en bétail soit très modérée. Certains talus de bord de route, bien exposés, où les Pimprenelles se comportent en pionnières, peuvent servir de zones-refuges. Essayan R., Jugan D., Mora F. & Ruffoni A. (coord.) 2013. Atlas des papillons de jour de Bourgogne et de Franche-Comté (Rhopalocères et Zygènes). Rev. Sci. Bourgogne-Nature Hors-série 13. 494 p. 217communes icon-carte Carte de répartition de l'espèce sur le territoire Affichage par mailles 5x5 Affichage par commune Données ≥ 1999 Données < 1999 Préfectures Source Taxa 2019 base de données flore et invertébrés commune à la SBFC, au CBNFC-ORI et à l’OPIE FC. ©IGN—BDTOPO2012, ©METI and NASA—ASTER GDEM, ©EurogeoGraphics—EuroGlobalMap Opendata, INPN-SPN Liste des communes où l’espèce est/a été présente Liste des observateurs et organismes Liste des mailles où l’espèce est/a été présente L’ensemble de ces données sont validées par le Conservatoire botanique national de Franche-Comté - Observatoire régional des Invertébrés. Elles ont été collectées avec le soutien de nombreux bénévoles et notamment ceux de l’Office pour les insectes et leur environnement de Franche-Comté (OPIE FC) et de la Société Botanique de Franche-Comté (SBFC). Le CBNFC-ORI autorise la consultation et l’utilisation des données/cartographies mises en lignes à la condition expresse d’en mentionner la source ainsi que la liste complète des observateurs et/ou organismes y ayant contribué. Les informations utilisées ne doivent l’être qu’à des fins personnels, associatifs ou professionnel (dans le cadre d’un travail d’étude), toute diffusion ou utilisation à d’autres fins commerciaux ou publicitaires étant exclue. De même, les informations citées et les données utilisées ne peuvent subir aucune modification qui viendraient altérer le sens.