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Le CBNFC-ORI est en charge de l'inventaire et de la gestion des plans d'actions en faveur des papillons de jours, libellules...
Le Conservatoire travaille sur l’ensemble de la flore qui pousse spontanément dans la région, assurant leur connaissance et la conservation des espèces les plus menacées.
Le Conservatoire s’intéresse à plusieurs groupes d’insectes et d’invertébrés qui se rencontrent en Franche-Comté, assurant leur connaissance et la conservation des espèces les plus menacées.
Le Conservatoire étudie les communautés végétales, leur composition et leur organisation spatiale à différentes échelles. Il intervient pour la conservation des habitats les plus menacés.
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La nigelle des champs
Nom scientifique : Nigella arvensis L.
Degré de vulnérabilité défini par la liste rouge : en danger critique d'extinction (CR)
Si l’on ouvre l’œil, on peut voir chaque année fleurir cette plante discrète aux fleurs bleu pâle et dont les pétales forment de petites spatules, nettement séparées à leurs bases. Ses feuilles quant à elles, sont divisées en petites lanières aiguës. Mais prenez garde à ne pas la confondre avec l’une de ses congénères, la nigelle de Damas, fréquemment cultivée et parfois échappée dans la nature. La présence d’un involucre de bractées (sorte de petite collerette, enveloppant les têtes florales) à la base des fleurs de la nigelle de Damas permet d’éviter la confusion.
Cette plante messicole est originaire des zones arides d’Europe du sud-est, du Proche et du Moyen-Orient. Elle a été involontairement introduite en Europe tempérée grâce aux échanges de céréales cultivées entre les peuples indo-européens durant les IIIe et IIe millénaires avant notre ère. Elle est typique des végétations des moissons, sur sols calcaires secs, caillouteux et pauvres en nutriments. Autrefois connue sur tout le territoire national, elle est devenue de plus en plus rare partout en France. Déjà, au XIXe siècle, elle était indiquée comme rare dans les départements du Doubs et la Haute-Saône. Aujourd’hui, elle est devenue rarissime en Franche-Comté, puisqu’elle n’est plus connue que dans le pays de Champlitte, avec des effectifs très limités.
Cette plante a d’importantes difficultés à s’adapter aux pratiques agricoles modernes, du fait de sa floraison tardive et de son impossibilité à constituer une banque de semences durable dans le sol. Elle est également sensible aux apports azotés, qui favorisent l’apparition spontanée d’autres plantes plus tolérantes et plus colonisatrices, face auxquelles elle ne peut pas lutter.
À la suite de la parution du chapitre « Flore vasculaire de France métropolitaine » de la Liste rouge nationale des espèces menacées et parce que la sensibilisation du grand public constitue un enjeu majeur dans la préservation de la flore et des habitats naturels, le CBNFC-ORI, en partenariat avec l'Est Républicain, vous propose de retrouvez chaque dimanche de janvier à juin 2019, une nouvelle chronique consacrée à la flore menacée de Franche-Comté !
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© Olivier Bardet
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