La mante religieuse en Franche-Comté : en quête d'insectes
Attention : cette enquête concerne uniquement les observations réalisées en Franche-Comté.
Bilans
Retrouvez les bilans des précédentes années d'enquête escargots des jardins, menée en Bourgogne-Franche-Comté.
Tous à la recherche de la mante religieuse...
L’observation d’une mante religieuse laisse peu de monde indifférent, surtout lorsqu’elle est surprise en train de s’alimenter : sa longue silhouette, sa tête très mobile qui pivote pour observer l’intrus, ses impressionnantes pattes antérieures ravisseuses munies d’épines qui immobilisent la proie qu’elle semble dévorer à la manière d’un sandwich … tout retient l’attention.
Surtout que la femelle est précédée d’une sulfureuse réputation de croqueuse de mâles après l’accouplement, ce qu’elle fait effectivement à l’occasion. Célébrité parmi les insectes, la mante religieuse est par ailleurs inconfondable dans la région, puisqu’elle y est l’unique représentante connue de sa famille. Les oothèques (nids protégeant les œufs pendant la période hivernale) sont également bien caractéristiques et reconnaissables.
Actuellement, la mante religieuse est connue dans les 4 départements franc-comtois, mais nous souhaitons améliorer la connaissance de sa répartition, notamment dans le Doubs où les données manquent. Nous avons donc besoin de vous !
La mante religieuse (Mantis religiosa L.)
L’adjectif « religieuse » lui a été donné en raison de la manière dont elle replie ses pattes antérieures, ce qui lui donne l’impression d’être en train de prier. Elle est d’ailleurs également appelée Prie Dieu...
Où vit-elle ?
Elle a besoin de beaucoup de soleil et de chaleur. Vous pourrez donc l’observer par des journées ensoleillées dans les hautes herbes des prairies sèches, des friches, dans votre jardin ou encore dans les parcs urbains.
Quand la rencontre-t-on ?
Vous pouvez l'observer en été, principalement de juillet à septembre ! Au mois de juin, les minuscules larves de mante sortent de l’oothèque (nid fabriqué par la femelle l'automne précédent). Elles ressemblent à leurs parents, mais n’ont pas d’ailes et sont à peine plus grandes qu’une tête d’allumette. Après une série de mues, les larves deviendront des mantes adultes capables de se reproduire quelques semaines plus tard.
Aide à l'identification
Pour en savoir plus sur la mante religieuse, et savoir comment la reconnaître à coup sûr, consultez notre plaquette :
Plaquette de l'enquête mante religieuse
Ne pas confondre !
Elle a des airs de mante religieuse et pourtant, elle n'appartient pas du tout à la même famille ! Il s'agit de la mantispe, de son nom scientifique Mantispa styriaca.
Cet insecte principalement européen (et surtout méridional) n'appartient pas à l'ordre des mantoptères comme la mante religieuse, mais à celui des névroptères, comme les ascalaphes par exemple.
Plus petite que les adultes de mantes religieuse, la mantispe possède des ailes bien différentes. La mante a des ailes en partie colorées, discrètes au repos car posées bien à plat sur l'abdomen, alors que les ailes des mantispes, tenues 'en toit' et très transparentes (avec un réseau dense de nervures), attirent tout de suite l'attention.
L'enquête fait une pause !
Cette enquête est menée conjointement du côté de la Bourgogne et de la Franche-Comté par la Société d’histoire naturelle d’Autun, le Conservatoire botanique national de Franche-Comté– Observatoire régional des Invertébrés et l’Office pour les Insectes et leur environnement de Franche-Comté.
Pour participer côté Bourgogne, rendez-vous sur le site de la SHNA-OFAB.
Côté Franche-Comté, notre enquête fait une pause cette année et reprendra prochainement.
ATTENTION : Cette enquête n'est destinée qu'à la collecte de données en Bourgogne-Franche-Comté (département 25, 39, 70 et 90) et non aux données collectées dans d'autres lieux France.