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Suivi de la population de glaïeul des marais (Gladiolus palustris) du lac de Viremont. Première année de suivi (2021).

Greffier B., 2022. Suivi de la population de glaïeul des marais (Gladiolus palustris) du lac de Viremont. Première année de suivi (2021). Conservatoire botanique national de Franche-Comté – Observatoire régional des invertébrés, 13 p. + annexes.

 

ATTENTION: Ce document contient des informations confidentielles ou données précises d’espèces sensibles. Son contenu n’est donc pas rendu accessible en ligne. Si vous souhaitez consulter ce document, merci de prendre contact avec le Conservatoire botanique national de Franche-Comté – Observatoire régional des Invertébrés.

 

Résumé

Le site du marais et du lac de Viremont héberge des enjeux floristiques et faunistiques forts avec la présence de nombreuses espèces et habitats patrimoniaux. Parmi eux figure le glaïeul des marais (Gladiolus palustris) qui constitue ici la plus grande population française avec plusieurs dizaines de milliers d’individus fleurissant. Cependant, comme beaucoup d’autres lacs jurassiens, celui de Viremont a été modifié par l’homme au cours du temps. La modification de son exutoire ainsi que le creusement de drains ont profondément altéré son fonctionnement hydrologique et abaissé son niveau moyen, ce qui a eu notamment pour conséquence la dégradation des zones de marais situés en périphérie.

Afin que le site retrouve de sa naturalité dans une optique de préservation de la biodiversité et de la ressource en eau, un projet de restauration du fonctionnement hydrologique naturel du marais et du lac de Viremont a vu le jour. Il se traduirait après travaux par un niveau moyen du lac plus élevé mais gardant une amplitude importante et dont le niveau maximum en période de crue resterait cependant inchangé par rapport à celui d’aujourd’hui. Si la station de glaïeul des marais ne serait à priori pas affectée par les travaux envisagés, il a été, par précaution, décidé de mettre en place un suivi plus complet de la population afin de détecter d’éventuelles évolutions en lien avec la restauration du site, mais également avec d’autres facteurs comme la gestion et le changement climatique.

Ce rapport présente les résultats de la première année de suivi réalisée en 2021 faisant suite à l’état initial effectué en 2020.