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Clé de détermination des saules du Massif vosgien : Le genre salix (version 1).

Hennequin C. & Ferrez Y., 2021. Clé de détermination des saules du Massif vosgien. Le genre salix. Version 1. Conservatoire botanique national de franche-Comté – Observatoire régional des Invertébrés, Conservatoire botanique d'Alsace, Conservatoire botanique de Lorraine, 41 p.

 

Rédaction de la clé : Yorick Ferrez et Christophe Hennequin (CBNFC-ORI) d’après
Flora Gallica (Tison et de Foucault, 2014), Nouvelle flore de la Belgique, du G.-D. de Luxembourg, du Nord de la France et des régions voisines (6ème édition, Lambinon et Verloove, 2012), Willows and poplars of Great Britain and Ireland (Meikle R.D., 1984)

Photographies : Yorick Ferrez, Christophe Hennequin, Charles-Antoine Soucanye de Landevoisin & François Thiery.

 

Résumé

Le genre Salix pose problème à de nombreux botanistes, pour des raisons bien compréhensibles :
En premier lieu, ce sont des arbres ou des arbustes dioïques, avec des pieds mâles ou femelles développant des chatons rapidement caducs. À cela s’ajoute souvent une floraison en décalage avec la feuillaison, ce qui ne simplifie pas les choses, obligeant souvent le botaniste à revenir vérifier certains critères plusieurs fois dans l’année.

Ensuite, un grand nombre de saules ont tendance à s’hybrider entre eux, rendant la distinction difficile si l’on ne connaît pas bien les parents. Certains critères sont alors peu aisés à utiliser et peuvent induire des erreurs de détermination : la pilosité des feuilles qui peut évoluer sur l’année, la forme des stipules qui sont caduques, les étamines ou les capsules qui disparaissent rapidement... sont autant d’écueils dont il faut être conscient lorsque l’on travaille sur ce genre.

Enfin, le problème des rejets, des repousses, voire des semis n’est pas à négliger. Il faut bien prendre garde à ne pas récolter des échantillons d’arbre ou d’arbuste mal développés ou trop juvéniles. Les feuilles des rejets sont souvent géantes, mais peuvent également prendre des formes aberrantes.
Quelques critères doivent être notés sur le frais : le côté pruineux des tiges, le coloris des limbes (dessus et dessous), la pilosité des feuilles, des bourgeons... Et si l’on travaille en début de saison, se munir de fil et de carton pour étiqueter les arbres sur lesquels on pratique des prélèvements de chatons, avec un code pour pouvoir les retrouver lorsque les feuilles seront suffisamment développées pour finir de les déterminer ou pour les confirmer.

Un clé de détermination du genre Salix dans le massif jurassien a également été éditée : 
>> Clé de détermination du genre Salix dans le massif jurassien