Chronique d’un retour attendu, la Campanule cervicaire (Campanula cervicaria L.) Bis
BRUGEL E., 2009. Les Nouvelles Archives de la Flore Jurassienne, n°7.
Les premières citations historiques régionales qui peuvent se rapporter à la plante proviennent de Babey (1845), qui la mentionne dans deux massifs forestiers des environs de Salins-les-Bains, dans le Jura (Bois Bovard et Bois de Chaudreux).
Il faut alors attendre 1974, pour avoir confirmation de la présence de la plante dans ce coin du département du Jura. Cette population fait l'objet d'un suivi régulier par le découvreur (Pierre Millet),jusqu'en 1995. l'espèce disparaît alors in natura, à la fermeture du milieu forestier consécutif de la croissance des épicéas et du boisement spontané des clairières et des lisières de la plantation.
En mai 2007, le Conservatoire botanique national de Franche-Comté et l’ONF, envisagent des travaux de restauration du milieu dans le but de solliciter la banque de semences du sol et tenter de renouveler la population de Campanule cervicaire. Ces travaux seront réaliser en avril 2008 et permettront la réapparition de l’espèce dès juin 2008 (deux rosettes de première année) et en juin 2009, après 15 ans d’abcence, les premières fleurs feront leur apparition.