Espèce de la semaine : le narcisse des poètes (Narcissus poeticus L.)
Le printemps est là, et avec lui les premières fleurs... Le moment est idéal pour se mettre en quête des premières plantes vernales, et améliorer ensemble la connaissance de la répartition de ces espèces en Franche-Comté !
C'est pourquoi, le CBNFC-ORI et la SBFC vous proposent une nouvelle enquête participative autour des plantes printanières, avec plus de 20 espèces ciblées, et un zoom régulier sur l'une de ces espèces...
>> Accès enquête 'Plantes vernales'
Cette semaine, zoom sur le narcisse des poètes
Le narcisse des poètes fait partie de la famille des Amaryllidacées. C’est une plante vivace de 20 à 40 cm de haut qui se reconnaît aisément. Elle est caractérisée par sa fleur aux 6 divisions d’un blanc très pur (à l’origine d’un certain nombre de noms populaires) et une petite collerette centrale blanc-jaunâtre liserée de rouge.
La plante est toxique, particulièrement le bulbe ; il faut se rappeler que le nom même signifie « assoupir », à l’origine du nom français narcotique.
Elle porte, en Franche-Comté, les noms populaires de Jeannette (Haut-Doubs), de Pardon (Haut-Jura) et plus localement de Beuvin (Les Fourgs), Collidam (Mouthe), c’est à dire « Collet de Dame », faisant allusion à la paracorolle au centre de la fleur...
Risques de confusion
Le risque de confusion est nul. Anciennement l’espèce était subdivisée en un certain nombre de « petites espèces » mais les données moléculaires récentes montrent que ces distinctions semblent sans valeur.
Où et quand la chercher ?
L’espèce fleurit essentiellement en avril et mai. Les fleurs exhalent une odeur puissante, utilisée aujourd’hui dans la fabrication de parfums prestigieux.
Cette espèce à rechercher dans les prairies de fauche relativement humides des plateaux jurassiens, contreforts vosgiens et dans les pâturages d’altitude. La plante est rare en plaine. On ne recensera pas les plantes visiblement échappées des jardins.
La cueillette de la plante est réglementée.
Communes de présence connues à ce jour
Cette plante, bien connue de tous, est en régression notamment du fait de l’intensification des pratiques agricoles. De nombreuses stations sur les plateaux jurassiens ont malheureusement déjà disparus en raison du chaulage des prairies. La présence de la plante mériterait d’être confirmée pour de nombreuses communes.
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