Azuré de la sanguisorbeFamille : Lycaenidae Genre : Phengaris Groupe : Rhopalocera ID Taxon : 273eEspèce protégée Statut de protectionprotection nationaleNiveau de menace (critères UICN)En FranceVUEn Franche-Comté_Rareté régionaleexceptionnel Directive habitat - Déterminant ZNIEFFNonIndigénatindigèneCatégorie d'espèce exotique - Dernière mise à jour des textes :27/10/2020 Répartition nationaleRépartition régionaleEcologieConservationEspèce eurasiatique, présente depuis la France jusqu'au Japon. En France, elle est très localisée dans l'ouest, le sud-ouest, le nord-est et les Alpes, parfois en altitude (jusqu'à 1600 m en Savoie).Suspectée et recherchée depuis des années, du fait de sa présence dans les départements situés au nord et au sud de notre région et d'une donéne ancienne à Pontarlier en 1848, elle a enfin été redécouverte avec certitude en 2016 par Amaury Tropée, de la Fédération départementale des chasseurs du Doubs, dans une zone humide du premier plateau du Doubs. Aucune autre station n'en est connue.Les milieux hébergeant l’Azuré des paluds correspondent à diverses zones humides à mésophiles abritant la Sanguisorbe officinale (Sanguisorba officinalis), plante-hôte exclusive du papillon. Celui-ci colonise ainsi certaines prairies riveraines, les bords de ruisseaux et de canaux, les marais, les zones tourbeuses, les prés à litière paratourbeux et autres dépressions hygrophiles. La station franc-comtoise se situe dans une prairie à Sanguisorbe dans un complexe de cariçaies et de mégaphorbiaies à Reine des prés. Le Lycène est sensible à la structure du milieu qui découle directement du mode de gestion retenu : il semble attaché aux prairies de fauche exploitées tardivement et sur un rythme de trois à cinq ans. Comme celles de tous les Maculinea, les chenilles de M. teleius passent par une phase myrmécophile et traversent l’hiver dans les fourmilières de Myrmica scabrinodis et de M. ruginodis, dont elles dévorent le couvain.Sa redécouverte est postérieure à l'établissement de la liste régionale, mais, du fait de la présence d'une seule station connue, même si la population semble assez conséquente, il est probable qu'elle relève d'une catégorie élevée du niveau de menace pesant sur elle en région.