Buddléia de DavidFamille : Scrophulariaceae Genre : Buddleja Groupe : Trachéophytes ID Taxon : 2895b Statut de protection - Niveau de menace (critères UICN)En FranceNAaEn Franche-ComtéNARareté régionaleassez commun Directive habitat - Déterminant ZNIEFFNonIndigénatnaturaliséCatégorie d'espèce exotiquepotentielle envahissante prévisible naturel Dernière mise à jour des textes :27/10/2020 Répartition nationaleRépartition régionaleEcologieRemarquesLe buddléia de David est présent dans presque toute la France. Il est très répandu en Île-de-France, fréquent dans les Pyrénées, le Finistère, le Nord – Pas-de-Calais, les vallées alpines, du Rhône et de l’Allier, et assez fréquent à disséminé ailleurs. Il disparaît avec l’altitude et se fait rare dès l’étage montagnard dans les Alpes, le Massif central, le Jura et les Vosges. En Franche-Comté, l’espèce est assez rare et connue de plus de 120 communes principalement distribuées à basse altitude. Elle est assez fréquente dans la région de Dole, de Souvans et d’Ounans à Champvans et Moissey, dans la région de Besançon de Villard-Saint-Georges et Villers-sous-Montrond à Voray-sur-l’Ognon et Baume-les-Dames, disséminée dans le Revermont, le Vignoble, leurs réculées à Gizia, Lons-le-Saunier, Nevy-sur-Seille, Poligny, Arbois, Chapelle-sur-Furieuse, dans la vallée du Lison à Nans-sous-Sainte-Anne, le faisceau de Guingey à Samson et Lavans-Quingey, puis le Bas-Pays et la zone urbaine de Belfort de Saint-Georges-Armont et Pont-de-Roide à Beaucourt et Belfort. Elle est rare dans le massif du Jura à Remoray-Boujeons, Morbier, Ponthoux, Lavans-lès-Saint-Claude, Chassal, Molinges, Lect, Chancia, Montcusel, Jeurre et Lavancia-Epercy, ainsi qu’en Haute-Saône où elle est connue dans la vallée de la Saône à Velet, Arc-lès-Gray, Montureux-et-Prantigny, Port-sur-Saône et Villers-sur-Port, dans la plaine de Gray à Tremblois, sur les plateaux de l’Ouest à Champlitte, dans la région de Vesoul à Montigny-lès-Vesoul, Vaivre-et-Montoille, Navenne et Frotey-lès-Vesoul, dans la Vôge à Passant-la-Rochère, dans la dépression sous-vosgienne à Hautevelle et dans les Vosges comtoises à Saint-Bresson, Servance, Giromagny et Evette-Salbert. Le buddléia de David est une espèce de lumière ou de mi-ombre se développant principalement de l’étage planitiaire à l’étage collinéen sur des sols plutôt basiques, frais à assez secs et mésoeutrophes. C’est une plante des lieux incultes, des rives et des fourrés arbustifs. Elle fréquente notamment : - les pelouses très rases hyperpiétinées colonisant notamment les interstices des pavés et des plaques goudronnées (Bryo argentei – Saginetum procumbentis) ; - les mégaphorbiaies nitrophiles des berges limoneuses relevant de l’Urtico dioicae – Convolvuletum sepium. Fréquemment planté dans les jardins comme plante d’ornement, il est plus communément appelé arbre à papillons en raison du fait que ses fleurs attirent beaucoup les papillons mais aussi plus généralement les insectes pollinisateurs. En raison de son caractère invasif, il faut lui préférer des buddléias hybrides stériles. Il était utilisé comme plante médicinale en Chine et contient des molécules toxiques. 170communes icon-carte Carte de répartition de l'espèce sur le territoire Affichage par mailles 5x5 Affichage par commune Données ≥ 2001 Données < 2001 Préfectures Source Taxa 2021 base de données flore et invertébrés commune à la SBFC, au CBNFC-ORI et à l’OPIE FC. ©IGN—BDTOPO2012, ©METI and NASA—ASTER GDEM, ©EurogeoGraphics—EuroGlobalMap Opendata, INPN-SPN Liste des communes où l’espèce est/a été présente Liste des observateurs et organismes Liste des mailles où l’espèce est/a été présente L’ensemble de ces données sont validées par le Conservatoire botanique national de Franche-Comté - Observatoire régional des Invertébrés. Elles ont été collectées avec le soutien de nombreux bénévoles et notamment ceux de l’Office pour les insectes et leur environnement de Franche-Comté (OPIE FC) et de la Société Botanique de Franche-Comté (SBFC). Le CBNFC-ORI autorise la consultation et l’utilisation des données/cartographies mises en lignes à la condition expresse d’en mentionner la source ainsi que la liste complète des observateurs et/ou organismes y ayant contribué. Les informations utilisées ne doivent l’être qu’à des fins personnels, associatifs ou professionnel (dans le cadre d’un travail d’étude), toute diffusion ou utilisation à d’autres fins commerciaux ou publicitaires étant exclue. De même, les informations citées et les données utilisées ne peuvent subir aucune modification qui viendraient altérer le sens.