Insectes & invertébrés

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Odonates

Cordulégastre bidenté

 

Les libellules et les demoiselles (Odonates)

La Franche-Comté abrite près des trois quarts de l’odonatofaune française, soit 67 espèces. Cette richesse exceptionnelle est liée à la grande diversité des milieux aquatiques de la région.
 
Grâce au dynamisme des odonatologues, cette faune est désormais bien connue.
 

En quête de libellules... la récolte d’exuvies

Participez à notre enquête, pour nous aider à mieux connaître la famille des libellules !

Pourquoi cette enquête sur les exuvies des libellules ? Comment participer ?

Les objectifs de l'enquête sont d’améliorer les connaissances régionales et de préciser notamment la répartition de plusieurs odonates menacés ou au statut incertain. Elle est réalisée dans le cadre du Plan d'Action Régional pour les odonates.

Nous faisons donc appel à tous les observateurs pour nous faire parvenir vos observations et vos photos (précieuses pour pouvoir valider les données envoyées) de libellule adultes. Grâce à votre contribution, nous pourrons augmenter l’effort d’échantillonnage sur la région et permettre de préciser la répartition de certaines espèces.

Plusieurs espèces, dont celles de la famille des Gomphidae, sont difficilement détectables car elles sont liées à des cours d’eau de taille importante.
La récolte d’exuvies le long des berges présente donc un grand intérêt  : elle permet d’attester de la reproduction d’une espèce sur un site.

Selon les espèces, les exuvies peuvent se trouver sur différents supports, d’avril à septembre :

  • Végétation aquatique ou rivulaire
  • Sur des troncs ou des racines d’arbres
  • Sur des pierres ou des rochers
  • Sur des piliers de ponts
  • Sur des murs de canaux ou de bassins…

Voici quelques exemples d’espèces dont les exuvies doivent être recherchées plus particulièrement :

  • L’aeschne subarctique : étangs tourbeux et tourbières à sphaignes
  • La cordulie à corps fin : rivière lentique à ripisylve dense (exuvies essentiellement sur saules et aulnes) présente essentiellement en vallée de l’Ognon et de la Saône
  • Le gomphe serpentin : cours d’eau moyen à grand dans les plaines alluviales, zones collinéennes et contreforts de montagne (actuellement une seule station connue sur le Hérisson à Doucier (39))
  • Le sympétrum déprimé : bas-marais, étangs, anciennes gravières… exuvies dans les carex et les roseaux

Pour plus d’informations, nous vous invitons à lire la plaquette réalisée dans ce cadre.

Télécharger la plaquette

 

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