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Le CBNFC-ORI est en charge de l'inventaire et de la gestion des plans d'actions en faveur des papillons de jours, libellules...
Le Conservatoire travaille sur l’ensemble de la flore qui pousse spontanément dans la région, assurant leur connaissance et la conservation des espèces les plus menacées.
Le Conservatoire s’intéresse à plusieurs groupes d’insectes et d’invertébrés qui se rencontrent en Franche-Comté, assurant leur connaissance et la conservation des espèces les plus menacées.
Le Conservatoire étudie les communautés végétales, leur composition et leur organisation spatiale à différentes échelles. Il intervient pour la conservation des habitats les plus menacés.
Accueil / Flore menacée / Actualité / Flore menacée : L'utriculaire du nord
Nom scientifique : Utricularia stygia
Degré de vulnérabilité défini par la liste rouge : Vulnérable (VU)
L’utriculaire du nord est une plante aquatique carnivore qui se développe dans des eaux tourbeuses, très pauvres en nutriments, de neutres à acides. Elle a besoin d’une importante quantité de lumière pour se développer et est caractéristique des végétations immergées des gouilles primaires et secondaires des hauts-marais.
Rarissime en France, elle n'est présente que dans les départements de l'Ain, du Jura et du Doubs. En Franche-Comté, elle se cantonne au massif du Jura où elle est connue de 10 communes, toutes situées à l'étage montagnard. Le foyer principal est situé dans le bassin du Drugeon, où l'espèce est présente à Frasne, Bonnevaux, Bouverans, Bannans, Chaffois, Saint-Colombe, Houtaud et Granges-Narboz. On la retrouve ensuite sur le plateau du Russey aux Ecorces et à Fournet-Blancheroche. Enfin, on peut encore la retrouver à Bellefontaine, Chapelle-des-Bois, ainsi que dans les vals de Foncine, de Mouthe et du lac de Saint-Point à Foncine-le-Haut, aux Pontets, à Vaux-et-Chantegrue ou encore à Malpas.
Tout comme les autres espèces présentées chaque semaine dans ces chroniques, l’avenir de l’utriculaire du nord est menacé. L'atterrissement naturel des tourbières est probablement à l'origine de la raréfaction voire dans certains cas de sa disparition. Le bassin du Drugeon abritant la quasi-totalité des stations françaises, la responsabilité de la Franche-Comté dans la préservation de cette espèce rare est donc particulièrement forte…
À la suite de la parution du chapitre « Flore vasculaire de France métropolitaine » de la Liste rouge nationale des espèces menacées et parce que la sensibilisation du grand public constitue un enjeu majeur dans la préservation de la flore et des habitats naturels, le CBNFC-ORI, en partenariat avec l'Est Républicain, vous propose de retrouvez chaque dimanche de janvier à juin 2019, une nouvelle chronique consacrée à la flore menacée de Franche-Comté !
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© J. Guyonneau
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