Hespérie de l'alchémilleFamille : Hesperiidae Genre : Pyrgus Groupe : Rhopalocera ID Taxon : 99e Statut de protection - Niveau de menace (critères UICN)En Franche-ComtéNtRareté régionaleassez rare Directive habitat - Déterminant ZNIEFFOuiIndigénatindigèneCatégorie d'espèce exotique - Dernière mise à jour des textes :18/02/2019 Répartition nationaleRépartition régionaleEcologieConservationRemarquesEspèce méditerranéo-asiatique. Elle est en très forte régression dans l'Ouest et le Nord de la France et a déjà disparu de nombreux départements. En Franche-Comté, les noyaux de peuplement sont situés sur les plateaux calcaires du sud-est de la Haute-Saône, et présentent de bonnes densités. L'espèce est beaucoup plus dispersée dans le Jura et dans le Doubs, où elle s'élève jusqu'à 1'280 m (Jura : Lajoux, forêt du Massacre). L'Hespérie de l'Alchémille est une espèce typiquement orophile, thermophile et calcaricole, qui fréquente les milieux xériques à végétation très lacunaire : anciennes carrières, lavières, chemins empierrés, zones de pacage sur des pelouses sèches où la roche affleure. L'adulte n'est guère actif et ne se déplace que pour changer de plante nectarifère. Il se pose également sur des épis de Graminées pour profiter des rayons du soleil. Les mâles n'observent pas de comportement territorial particulier et découvrent les femelles au hasard parmi la végétation, en passant d'une fleur à l'autre. La chenille vit sur diverses espèces de Potentilles. Les espaces naturels à végétation rase sont de plus en plus rares, surtout en plaine. Les anciennes carrières, qui servent parfois de milieux de substitution à cette Hespérie, sont ainsi souvent dégradées par des apports de matériaux exogènes ; les petits chemins sont moins entretenus et le pacage communal régresse. P. serratulae fuit par ailleurs les pelouses sur lesquelles le Brome a pris le dessus, ne laissant que peu de place aux plantes rampantes nectarifères. L'espèce semble aussi comme de nombreux Pyrgus souffrir du changement climatique. À l'instar de nombreux autres Pyrgus, le pâturage extensif ovin, voire bovin, apparaît le plus adapté au maintien de bonnes populations. De simples fauches tardives ne suffisent pas, car elles ont davantage tendance à homogénéiser la structure végétale. Essayan R., Jugan D., Mora F. & Ruffoni A. (coord.) 2013. Atlas des papillons de jour de Bourgogne et de Franche-Comté (Rhopalocères et Zygènes). Rev. Sci. Bourgogne-Nature Hors-série 13. 494 p. 66communes icon-carte Carte de répartition de l'espèce sur le territoire Affichage par mailles 5x5 Affichage par commune Données ≥ 1999 Données < 1999 Préfectures Source Taxa 2019 base de données flore et invertébrés commune à la SBFC, au CBNFC-ORI et à l’OPIE FC. ©IGN—BDTOPO2012, ©METI and NASA—ASTER GDEM, ©EurogeoGraphics—EuroGlobalMap Opendata, INPN-SPN Liste des communes où l’espèce est/a été présente Liste des observateurs et organismes Liste des mailles où l’espèce est/a été présente L’ensemble de ces données sont validées par le Conservatoire botanique national de Franche-Comté - Observatoire régional des Invertébrés. Elles ont été collectées avec le soutien de nombreux bénévoles et notamment ceux de l’Office pour les insectes et leur environnement de Franche-Comté (OPIE FC) et de la Société Botanique de Franche-Comté (SBFC). Le CBNFC-ORI autorise la consultation et l’utilisation des données/cartographies mises en lignes à la condition expresse d’en mentionner la source ainsi que la liste complète des observateurs et/ou organismes y ayant contribué. Les informations utilisées ne doivent l’être qu’à des fins personnels, associatifs ou professionnel (dans le cadre d’un travail d’étude), toute diffusion ou utilisation à d’autres fins commerciaux ou publicitaires étant exclue. De même, les informations citées et les données utilisées ne peuvent subir aucune modification qui viendraient altérer le sens.