Turquoise du prunellierFamille : Zygaenidae Genre : Rhagades Groupe : Rhopalocera ID Taxon : 91e Statut de protection - Niveau de menace (critères UICN)En Franche-ComtéDDRareté régionalerare Directive habitat - Déterminant ZNIEFFNonIndigénatindigèneCatégorie d'espèce exotique - Dernière mise à jour des textes :27/10/2020 Répartition nationaleRépartition régionaleEcologieConservationRemarquesEspèce eurosibérienne à distribution très lacunaire, y compris en France. Très localisée sur les plateaux calcaires saônois (Vesoul, Gy, Champlitte) et dans la dépression marneuse sous-vosgienne, elle reste peu connue dans le reste de la Franche-Comté. La répartition semble grandement sous-estimée. Il conviendrait de cibler la recherche sur les chenilles. Rh. pruni est une espèce thermophile, très discrète, pouvant néanmoins être aperçue en vol le matin, se tenant cachée au revers des feuilles le reste de la journée. La Turquoise du Prunellier fréquente les lisières ensoleillées et les friches anciennes, buissonneuses, souvent en fond de vallon, à proximité de milieux humides. Elle préfère nettement les sols marno-calcaires, sur lesquels sa chenille est tributaire du Prunellier (Prunus spinosa). Les mâles se tiennent au repos avec les ailes étroitement repliées en toit pentu. L’espèce ne fréquente pas les fleurs ; son mode d’alimentation reste inconnu. Il faut donc rester très attentif pour l’observer, ou rechercher au printemps sa chenille aux couleurs caractéristiques gris bleuté, orange et brun rougeâtre. Rh. pruni est directement menacé par la fermeture des friches. Il se plaît dans les milieux dont le taux de recouvrement de l’embuissonnement atteint 50 %, le plus souvent en bas-de-versant. Cette espèce insuffisamment connue dans nos régions reste à rechercher de manière plus approfondie. Il importe de ne pas couper tous les ans tous les jeunes prunelliers des pâtures, mais plutôt de pratiquer un entretien alterné, garantissant chaque année la présence de buissons épineux. Dans les friches et autres secteurs fortement enfrichés, un débroussaillement visant à créer des corridors est souhaitable. Sur les pelouses sèches enfin, une réouverture contrôlée des bordures permettrait de conserver un ourlet favorable à l’espèce. Essayan R., Jugan D., Mora F. & Ruffoni A. (coord.) 2013. Atlas des papillons de jour de Bourgogne et de Franche-Comté (Rhopalocères et Zygènes). Rev. Sci. Bourgogne-Nature Hors-série 13. 494 p. 20communes icon-carte Carte de répartition de l'espèce sur le territoire Affichage par mailles 5x5 Affichage par commune Données ≥ 2001 Données < 2001 Préfectures Source Taxa 2021 base de données flore et invertébrés commune à la SBFC, au CBNFC-ORI et à l’OPIE FC. ©IGN—BDTOPO2012, ©METI and NASA—ASTER GDEM, ©EurogeoGraphics—EuroGlobalMap Opendata, INPN-SPN Liste des communes où l’espèce est/a été présente Liste des observateurs et organismes Liste des mailles où l’espèce est/a été présente L’ensemble de ces données sont validées par le Conservatoire botanique national de Franche-Comté - Observatoire régional des Invertébrés. Elles ont été collectées avec le soutien de nombreux bénévoles et notamment ceux de l’Office pour les insectes et leur environnement de Franche-Comté (OPIE FC) et de la Société Botanique de Franche-Comté (SBFC). Le CBNFC-ORI autorise la consultation et l’utilisation des données/cartographies mises en lignes à la condition expresse d’en mentionner la source ainsi que la liste complète des observateurs et/ou organismes y ayant contribué. Les informations utilisées ne doivent l’être qu’à des fins personnels, associatifs ou professionnel (dans le cadre d’un travail d’étude), toute diffusion ou utilisation à d’autres fins commerciaux ou publicitaires étant exclue. De même, les informations citées et les données utilisées ne peuvent subir aucune modification qui viendraient altérer le sens.