Hespérie du chiendentFamille : Hesperiidae Genre : Thymelicus Groupe : Rhopalocera ID Taxon : 86e Statut de protection - Niveau de menace (critères UICN)En FranceLCEn Franche-ComtéNTRareté régionaleassez commun Directive habitat - Déterminant ZNIEFFBourgogne-Franche-ComtéIndigénatindigèneCatégorie d'espèce exotique - Dernière mise à jour des textes :02/05/2022 Répartition nationaleRépartition régionaleEcologieConservationRemarquesEspèce méditerranéo-asiatique. Autrefois assez abondante, elle est en régression dans la plupart des départements du Nord de la France. Paradoxalement, en Île-de-France, elle montre une nette phase d’expansion depuis une vingtaine d’années (G. Luquet, comm. pers.). En Franche-Comté, les populations sont de taille médiocre et très isolées. Il est rare de rencontrer plus de trois ou quatre individus à la fois, même dans les stations habituelles : plateaux vésuliens et Monts-de-Gy en Haute-Saône, Petite Montagne dans le Jura. L’espèce s’élève peu en altitude, ordinairement jusqu’à 600 m, et exceptionnellement au-delà de 800 m (Doubs : Gevresin, ainsi que sur les secteurs thermophiles d’altitude du sud du Jura). Contrairement aux autres Thymelicus, l’Hespérie du Chiendent est clairement xéro-thermophile, typique des pelouses présentant des versants exposés au sud et des affleurements rocheux. Elle évolue souvent au bas des pentes, à la limite des formations arbustives (Églantiers, Prunelliers), là où se concentrent les plantes nectarifères (Scabieuses, Origan) qui profitent d’une relative fraîcheur. Mâles et femelles volent peu, alternant prises de nourriture sur les fleurs et phases de repos, ailes entrouvertes au soleil. Les œufs sont déposés sur diverses Poacées. Thymelicus acteon est directement menacé par la fermeture des pelouses, qui s’amorce souvent par le bas des pentes, engendrée par la croissance d’essences qui génèrent rapidement de l’ombre – Pin, Robinier faux-acacia – et par la progression des formations arbustives envahissantes, notamment celles constituées de Buis et de Prunellier. Il convient de dégager les lisières et les bas de versants, tout en maintenant un maillage de buissons isolés, garant d’une certaine fraîcheur. Essayan R., Jugan D., Mora F. & Ruffoni A. (coord.) 2013. Atlas des papillons de jour de Bourgogne et de Franche-Comté (Rhopalocères et Zygènes). Rev. Sci. Bourgogne-Nature Hors-série 13. 494 p. 135communes icon-carte Carte de répartition de l'espèce sur le territoire Affichage par mailles 5x5 Affichage par commune Données ≥ 2002 Données < 2002 Préfectures Source Taxa 2022 base de données flore et invertébrés commune à la SBFC, au CBNFC-ORI et à l’OPIE FC. ©IGN—BDTOPO2012, ©METI and NASA—ASTER GDEM, ©EurogeoGraphics—EuroGlobalMap Opendata, INPN-SPN Liste des communes où l’espèce est/a été présente Liste des observateurs et organismes Liste des mailles où l’espèce est/a été présente L’ensemble de ces données sont validées par le Conservatoire botanique national de Franche-Comté - Observatoire régional des Invertébrés. Elles ont été collectées avec le soutien de nombreux bénévoles et notamment ceux de l’Office pour les insectes et leur environnement de Franche-Comté (OPIE FC) et de la Société Botanique de Franche-Comté (SBFC). Le CBNFC-ORI autorise la consultation et l’utilisation des données/cartographies mises en lignes à la condition expresse d’en mentionner la source ainsi que la liste complète des observateurs et/ou organismes y ayant contribué. Les informations utilisées ne doivent l’être qu’à des fins personnels, associatifs ou professionnel (dans le cadre d’un travail d’étude), toute diffusion ou utilisation à d’autres fins commerciaux ou publicitaires étant exclue. De même, les informations citées et les données utilisées ne peuvent subir aucune modification qui viendraient altérer le sens.