Cuivré écarlateFamille : Lycaenidae Genre : Lycaena Groupe : Rhopalocera ID Taxon : 81e Statut de protection - Niveau de menace (critères UICN)En FranceLCEn Franche-ComtéNTRareté régionaleassez commun Directive habitat - Déterminant ZNIEFFOuiIndigénatindigèneCatégorie d'espèce exotique - Dernière mise à jour des textes :27/10/2020 Répartition nationaleRépartition régionaleEcologieConservationRemarquesEspèce eurosibérienne qui est encore fréquente dans les régions de montagne, mais qui disparaît actuellement de nombreux départements français de plaine (Nord, Lorraine, Bassin parisien), où elle se trouve en limite occidentale de répartition. En Franche-Comté, l’espèce s’éteint progressivement de toutes les stations d’altitude inférieure à 500 m. Elle est encore répandue sur les Vosges saônoises, qui recèlent de nombreux biotopes froids, et dans tout l’arc jurassien. Altitude maximale observée : 1 485 m (Jura : Crêt Pela). Le Cuivré écarlate est un élément de faune froide pouvant être assimilé à une relicte post-glaciaire dans le sud de son aire, vivant sur la Renouée bistorte (Polygonum bistorta) et les Oseilles (Rumex spp.) renfermant de l’acide oxalique. Hygrophile et orophile, il recherche les milieux ouverts, en particulier les zones péri-tourbeuses et les pentes humides situées à proximité des ruisseaux. Les imagos se déplacent peu, se chauffant au soleil ou butinant les Cirses et les Renouées. La régression rapide hors des montagnes est probablement en lien avec le réchauffement climatique actuel. Mais le cuivré écarlate est, quelle que soit l’altitude, sensible aux atteintes portées aux zones humides. Celles-ci sont de nombreux types, depuis l’abandon qui provoque la colonisation par les Saules et Bouleaux de nombreuses stations sur leur périphérie, jusqu’aux destructions directes par drainage et afforestation ou encore par création d’étangs de loisirs. Le contrôle de l’enfrichement aux abords des tourbières, pour conserver des trouées fleuries, est favorable à l’espèce. Pour les prairies humides périphériques, une rotation sur plusieurs années des secteurs fauchés serait idéale ; à défaut, le maintien de bandes-refuges fauchées irrégulièrement est souhaitable. Essayan R., Jugan D., Mora F. & Ruffoni A. (coord.) 2013. Atlas des papillons de jour de Bourgogne et de Franche-Comté (Rhopalocères et Zygènes). Rev. Sci. Bourgogne-Nature Hors-série 13. 494 p. 136communes icon-carte Carte de répartition de l'espèce sur le territoire Affichage par mailles 5x5 Affichage par commune Données ≥ 2001 Données < 2001 Préfectures Source Taxa 2021 base de données flore et invertébrés commune à la SBFC, au CBNFC-ORI et à l’OPIE FC. ©IGN—BDTOPO2012, ©METI and NASA—ASTER GDEM, ©EurogeoGraphics—EuroGlobalMap Opendata, INPN-SPN Liste des communes où l’espèce est/a été présente Liste des observateurs et organismes Liste des mailles où l’espèce est/a été présente L’ensemble de ces données sont validées par le Conservatoire botanique national de Franche-Comté - Observatoire régional des Invertébrés. Elles ont été collectées avec le soutien de nombreux bénévoles et notamment ceux de l’Office pour les insectes et leur environnement de Franche-Comté (OPIE FC) et de la Société Botanique de Franche-Comté (SBFC). Le CBNFC-ORI autorise la consultation et l’utilisation des données/cartographies mises en lignes à la condition expresse d’en mentionner la source ainsi que la liste complète des observateurs et/ou organismes y ayant contribué. Les informations utilisées ne doivent l’être qu’à des fins personnels, associatifs ou professionnel (dans le cadre d’un travail d’étude), toute diffusion ou utilisation à d’autres fins commerciaux ou publicitaires étant exclue. De même, les informations citées et les données utilisées ne peuvent subir aucune modification qui viendraient altérer le sens.