Cuivré de la verge-d'orFamille : Lycaenidae Genre : Lycaena Groupe : Rhopalocera ID Taxon : 75e Statut de protection - Niveau de menace (critères UICN)En FranceLCEn Franche-ComtéNTRareté régionalerare Directive habitat - Déterminant ZNIEFFOuiIndigénatindigèneCatégorie d'espèce exotique - Dernière mise à jour des textes :27/10/2020 Répartition nationaleRépartition régionaleEcologieConservationRemarquesEspèce eurasiatique. Abondante dans certains secteurs des Alpes, du Massif central et des Pyrénées, elle disparaît de toutes les régions de moyenne montagne. Dans le massif du Jura, sa répartition verticale s’est sérieusement décalée en altitude en raison du réchauffement climatique ; l’espèce ne vole plus dorénavant en deçà de 840 m ; altitude maximale : 1 485 m (Jura : crêt Pela). Elle n’avait plus été observée dans le Doubs depuis 1991, mais vient d’y être retrouvée en 2010 dans une station très isolée. Le Cuivré de la Verge-d’or, mésophile et orophile, s’est réfugié dans les stations d’altitude fraîches et humides, particulièrement fleuries en été : il y fréquente les prairies rarement fauchées, les clairières relictuelles enclavées dans les bois de conifères, les zones escarpées et les lisières. Les mâles éclosent une à deux semaines avant les femelles et butinent la Verge-d’or (Solidago virgaurea), les Cirses (Cirsium spp.), les Scabieuses (Scabiosa spp.) et les Marguerites (Leucanthemum spp.). La chenille se développe exclusivement sur les Oseilles renfermant de l’acide oxalique, notamment sur l’Oseille des prés (Rumex acetosa). Cette espèce est intimement liée aux prairies maigres et autres espaces fleuris gérés extensivement. La conversion des pâtures en zones de production fourragère, la fauche répétée, les épandages, ainsi que les pratiques de sur-semis et de travail des sols contribuent à réduire la distribution de ce Lycène qui occupe désormais prioritairement les sites d’altitude à la surface torturée ou installés sur des pentes. Dans le Jura, il est facile de protéger quelques prairies particulièrement fleuries en Cirses et Oseilles, en incitant notamment le maintien des activités agro-pastorales traditionnelles, par exemple de divers sites du réseau Natura 2000. Essayan R., Jugan D., Mora F. & Ruffoni A. (coord.) 2013. Atlas des papillons de jour de Bourgogne et de Franche-Comté (Rhopalocères et Zygènes). Rev. Sci. Bourgogne-Nature Hors-série 13. 494 p. 46communes icon-carte Carte de répartition de l'espèce sur le territoire Affichage par mailles 5x5 Affichage par commune Données ≥ 2001 Données < 2001 Préfectures Source Taxa 2021 base de données flore et invertébrés commune à la SBFC, au CBNFC-ORI et à l’OPIE FC. ©IGN—BDTOPO2012, ©METI and NASA—ASTER GDEM, ©EurogeoGraphics—EuroGlobalMap Opendata, INPN-SPN Liste des communes où l’espèce est/a été présente Liste des observateurs et organismes Liste des mailles où l’espèce est/a été présente L’ensemble de ces données sont validées par le Conservatoire botanique national de Franche-Comté - Observatoire régional des Invertébrés. Elles ont été collectées avec le soutien de nombreux bénévoles et notamment ceux de l’Office pour les insectes et leur environnement de Franche-Comté (OPIE FC) et de la Société Botanique de Franche-Comté (SBFC). Le CBNFC-ORI autorise la consultation et l’utilisation des données/cartographies mises en lignes à la condition expresse d’en mentionner la source ainsi que la liste complète des observateurs et/ou organismes y ayant contribué. Les informations utilisées ne doivent l’être qu’à des fins personnels, associatifs ou professionnel (dans le cadre d’un travail d’étude), toute diffusion ou utilisation à d’autres fins commerciaux ou publicitaires étant exclue. De même, les informations citées et les données utilisées ne peuvent subir aucune modification qui viendraient altérer le sens.