Thécla de l'amarelFamille : Lycaenidae Genre : Satyrium Groupe : Rhopalocera ID Taxon : 68e Statut de protection - Niveau de menace (critères UICN)En FranceLCEn Franche-ComtéLCRareté régionaleassez commun Directive habitat - Déterminant ZNIEFFOuiIndigénatindigèneCatégorie d'espèce exotique - Dernière mise à jour des textes :27/10/2020 Répartition nationaleRépartition régionaleEcologieConservationRemarquesEspèce méditerranéo-asiatique. Disparue de nombreux départements de l’Ouest et du Nord de la France. Elle se maintient bien pour l’instant en Franche-Comté sur les plateaux calcaires de Haute-Saône, dans quelques stations situées au sud de Belfort et sur les contreforts du massif du Jura. Elle a été observée jusqu’à l’altitude maximale de 950 m (Jura : Septmoncel). Méso-xérophile, la Thécla de l’Amarel fréquente principalement les friches sur sol calcaire ou marneux, à végétation buissonnante éparse : Prunelliers, Aubépines, Genévriers… La femelle pond généralement sur le Prunellier (Prunus spinosa) et parfois sur le Cerisier de Sainte-Lucie (ou Amarel, Prunus mahaleb – d’où le nom vulgaire de cette Thécla). Les adultes ne s’éloignent des buissons que pour butiner les inflorescences de diverses Astéracées (Inules, Marguerites, Achillée millefeuille), le Troène, le Sureau yèble et les Ronces, où il est alors facile de les observer et d’évaluer le niveau des effectifs. Au repos, l’imago tient ses ailes fermées, comme c’est le cas chez la plupart des Théclas. Les populations de S. acaciae atteignent leur apogée lors de la phase d’envahissement des pelouses abandonnées par les Prunelliers. Elles sont ensuite rapidement menacées par la fermeture des milieux. L’arasement pur et simple de la végétation buissonnante est synonyme de catastrophe pour l’espèce. Seul le « jardinage » des pelouses sèches favorise l’espèce : ouverture certes, mais surtout conservation d’îlots de Prunelliers et maintien des lisières arbustives. Un pâturage bovin paraît efficace dans certaines stations à sol marneux. Une gestion différenciée des ourlets est fortement souhaitable, d’autant qu’elle bénéficie à de nombreuses autres espèces. Essayan R., Jugan D., Mora F. & Ruffoni A. (coord.) 2013. Atlas des papillons de jour de Bourgogne et de Franche-Comté (Rhopalocères et Zygènes). Rev. Sci. Bourgogne-Nature Hors-série 13. 494 p. 121communes icon-carte Carte de répartition de l'espèce sur le territoire Affichage par mailles 5x5 Affichage par commune Données ≥ 2001 Données < 2001 Préfectures Source Taxa 2021 base de données flore et invertébrés commune à la SBFC, au CBNFC-ORI et à l’OPIE FC. ©IGN—BDTOPO2012, ©METI and NASA—ASTER GDEM, ©EurogeoGraphics—EuroGlobalMap Opendata, INPN-SPN Liste des communes où l’espèce est/a été présente Liste des observateurs et organismes Liste des mailles où l’espèce est/a été présente L’ensemble de ces données sont validées par le Conservatoire botanique national de Franche-Comté - Observatoire régional des Invertébrés. Elles ont été collectées avec le soutien de nombreux bénévoles et notamment ceux de l’Office pour les insectes et leur environnement de Franche-Comté (OPIE FC) et de la Société Botanique de Franche-Comté (SBFC). Le CBNFC-ORI autorise la consultation et l’utilisation des données/cartographies mises en lignes à la condition expresse d’en mentionner la source ainsi que la liste complète des observateurs et/ou organismes y ayant contribué. Les informations utilisées ne doivent l’être qu’à des fins personnels, associatifs ou professionnel (dans le cadre d’un travail d’étude), toute diffusion ou utilisation à d’autres fins commerciaux ou publicitaires étant exclue. De même, les informations citées et les données utilisées ne peuvent subir aucune modification qui viendraient altérer le sens.