Thécla du bouleauFamille : Lycaenidae Genre : Thecla Groupe : Rhopalocera ID Taxon : 65e Statut de protection - Niveau de menace (critères UICN)En FranceLCEn Franche-ComtéLCRareté régionaleassez commun Directive habitat - Déterminant ZNIEFFnonIndigénatindigèneCatégorie d'espèce exotique - Dernière mise à jour des textes :02/05/2022 Répartition nationaleRépartition régionaleEcologieConservationRemarquesEspèce eurasiatique. Répandue dans la plupart des départements français, elle y est rarement abondante. La recherche des œufs, déposés isolément sur les rameaux de Prunus, est un moyen facile de confirmer la présence de l’espèce. Ce type de prospection a porté ses fruits en Haute-Saône dans la région de Luxeuil-les-Bains et de Vesoul, et des recherches similaires menées dans d’autres stations favorables amélioreraient certainement la connaissance de sa répartition. Dans le Jura, elle a dorénavant déserté bon nombre de stations de plaine soumises à l’agriculture. Elle peut exceptionnellement atteindre 860 m d’altitude (Doubs : La Cluse-et-Mijoux). Mésophile, la Thécla du Bouleau est la plus mobile des Théclas. Les femelles, surtout, parcourent de grandes distances, non pas à la recherche de Bouleaux (plante-hôte exploitée de manière occasionnelle surtout en Scandinavie et en Allemagne), mais de Prunelliers (Prunus spinosa) et d’autres espèces de Prunus, notamment en ville. Facilement repérables à une période tardive où rares sont les espèces de papillons qui volent encore, elles se déplacent en ligne droite le long des lisières et des haies, traversant fréquemment les jardins et s’aventurant jusque dans les parcs urbains. Par beau temps, elles déposent alors isolément leurs œufs blancs à l’aisselle des rameaux, mais aussi, plus rarement, à la base des épines et des bourgeons floraux, toujours à la face inférieure de ces organes végétaux. Les mâles émergent longtemps avant les premières femelles (protandrie) et butinent les Ombellifères. Il est rarissime d’observer simultanément des individus des deux sexes. Il est probable que les femelles partent à la recherche de sites de ponte plusieurs semaines après l’accouplement. Elles butinent les mûres passées et divers autres petits fruits avancés. Les haies de prunelliers sont souvent arrachées et les prairies maigres broussailleuses parfois soumises au brûlis ; ces pratiques sont néfastes à la survie de l’espèce. L’extension des parcelles agricoles ainsi que le remembrement provoquent également le morcellement des populations, en partie compensé par la capacité de dispersion des femelles. Les lisières broussailleuses et les haies à prunelliers doivent être maintenues. Il est également très facile de planter dans son jardin quelques Prunus qui seront immanquablement visités par cette Thécla ; on évitera toutefois les variétés à feuillage rouge, sur lesquelles les chenilles ne peuvent se dissimuler et deviennent rapidement la proie des oiseaux. Essayan R., Jugan D., Mora F. & Ruffoni A. (coord.) 2013. Atlas des papillons de jour de Bourgogne et de Franche-Comté (Rhopalocères et Zygènes). Rev. Sci. Bourgogne-Nature Hors-série 13. 494 p. 208communes icon-carte Carte de répartition de l'espèce sur le territoire Affichage par mailles 5x5 Affichage par commune Données ≥ 2002 Données < 2002 Préfectures Source Taxa 2022 base de données flore et invertébrés commune à la SBFC, au CBNFC-ORI et à l’OPIE FC. ©IGN—BDTOPO2012, ©METI and NASA—ASTER GDEM, ©EurogeoGraphics—EuroGlobalMap Opendata, INPN-SPN Liste des communes où l’espèce est/a été présente Liste des observateurs et organismes Liste des mailles où l’espèce est/a été présente L’ensemble de ces données sont validées par le Conservatoire botanique national de Franche-Comté - Observatoire régional des Invertébrés. Elles ont été collectées avec le soutien de nombreux bénévoles et notamment ceux de l’Office pour les insectes et leur environnement de Franche-Comté (OPIE FC) et de la Société Botanique de Franche-Comté (SBFC). Le CBNFC-ORI autorise la consultation et l’utilisation des données/cartographies mises en lignes à la condition expresse d’en mentionner la source ainsi que la liste complète des observateurs et/ou organismes y ayant contribué. Les informations utilisées ne doivent l’être qu’à des fins personnels, associatifs ou professionnel (dans le cadre d’un travail d’étude), toute diffusion ou utilisation à d’autres fins commerciaux ou publicitaires étant exclue. De même, les informations citées et les données utilisées ne peuvent subir aucune modification qui viendraient altérer le sens.