Moiré sylvicoleFamille : Nymphalidae Genre : Erebia Groupe : Rhopalocera ID Taxon : 50e Statut de protection - Niveau de menace (critères UICN)En FranceLCEn Franche-ComtéLCRareté régionalecommun Directive habitat - Déterminant ZNIEFFnonIndigénatindigèneCatégorie d'espèce exotique - Dernière mise à jour des textes :02/05/2022 Répartition nationaleRépartition régionaleEcologieConservationRemarquesEspèce orophile, eurosibérienne, en limite de répartition vers l’ouest et vers le sud-ouest en Bourgogne. Il se cantonne dans les zones les plus montueuses, tout en évitant absolument les plaines de la Saône et du Doubs ; absent du pays Dolois. En Haute-Saône, il est localisé sur les collines calcaires encerclant Vesoul, où il se maintient à faible altitude (300 m). E. aethiops se retrouve dès les premiers plateaux du massif du Jura, mais reste localisé. Il présente une densité maximale entre 600 et 800 m et s’élève de façon dispersée jusqu’à 1 280 m (Jura : La Pesse, col du Nerbier). Le Moiré sylvicole, espèce estivale, a observé une forte baisse de densité après 2002, avec un retrait vers l’est confirmé dans le massif du Jura à basse altitude. C’est une espèce qui aime les lisières, les talus en zones boisées, les fonds de vallons, les zones de prés-bois couronnant les plateaux, presque toujours en secteurs accidentés sur calcaire. Par temps très chaud, il se réfugie en sous-bois et passe alors facilement inaperçu. Les chenilles se développent sur les Bromes, Fétuques, Dactyles et autres Poacées. Le Moiré sylvicole n’est visiblement pas menacé en montagne, mais semble nettement souffrir du réchauffement climatique dans ses habitats les plus occidentaux et les moins élevés (la température moyenne ayant augmenté de 1 °C au cours des trente dernières années). Ce papillon requiert d’autre part d’importantes sources de nectar et souffre lorsque les talus en lisière ou des bords des routes sont gyrobroyés trop précocement en été. L’espèce est en limite de répartition et ses stations doivent être gérées dans l’objectif de sa survie ; pas de fauche précoce de bords de route dans les zones de lisières en bas de côte, pour conserver des corridors fleuris durant la période de vol et de développement larvaire. Essayan R., Jugan D., Mora F. & Ruffoni A. (coord.) 2013. Atlas des papillons de jour de Bourgogne et de Franche-Comté (Rhopalocères et Zygènes). Rev. Sci. Bourgogne-Nature Hors-série 13. 494 p. 284communes icon-carte Carte de répartition de l'espèce sur le territoire Affichage par mailles 5x5 Affichage par commune Données ≥ 2002 Données < 2002 Préfectures Source Taxa 2022 base de données flore et invertébrés commune à la SBFC, au CBNFC-ORI et à l’OPIE FC. ©IGN—BDTOPO2012, ©METI and NASA—ASTER GDEM, ©EurogeoGraphics—EuroGlobalMap Opendata, INPN-SPN Liste des communes où l’espèce est/a été présente Liste des observateurs et organismes Liste des mailles où l’espèce est/a été présente L’ensemble de ces données sont validées par le Conservatoire botanique national de Franche-Comté - Observatoire régional des Invertébrés. Elles ont été collectées avec le soutien de nombreux bénévoles et notamment ceux de l’Office pour les insectes et leur environnement de Franche-Comté (OPIE FC) et de la Société Botanique de Franche-Comté (SBFC). Le CBNFC-ORI autorise la consultation et l’utilisation des données/cartographies mises en lignes à la condition expresse d’en mentionner la source ainsi que la liste complète des observateurs et/ou organismes y ayant contribué. Les informations utilisées ne doivent l’être qu’à des fins personnels, associatifs ou professionnel (dans le cadre d’un travail d’étude), toute diffusion ou utilisation à d’autres fins commerciaux ou publicitaires étant exclue. De même, les informations citées et les données utilisées ne peuvent subir aucune modification qui viendraient altérer le sens.