SoufréFamille : Pieridae Genre : Colias Groupe : Rhopalocera ID Taxon : 34e Statut de protection - Niveau de menace (critères UICN)En FranceLCEn Franche-ComtéLCRareté régionalecommun Directive habitat - Déterminant ZNIEFFNonIndigénatindigèneCatégorie d'espèce exotique - Dernière mise à jour des textes :27/10/2020 Répartition nationaleRépartition régionaleEcologieConservationRemarquesEspèce eurasiatique en forte régression dans le Nord et l’Ouest de la France. Dans nos régions, sa distribution très lacunaire est probablement le reflet de la difficulté de son identification. Son comportement migratoire peut la faire apparaître dans de nombreuses stations favorables, surtout le long des vallées, mais aussi jusqu’à haute altitude (1 100 m dans le massif du Jura). Le Soufré est l’hôte typique des milieux alluvionnaires fleuris, mésophiles à hygrophiles. Les mâles parcourent rapidement les prairies de fauche (avant la fauche et au moment du regain), les luzernières et les zones inondables à la recherche des femelles, s’arrêtant rarement pour butiner les Cirses, la Luzerne et les Trèfles. La chenille se développe sur diverses Fabacées, surtout les Trèfles (Trifolium repens,…), la Luzerne (Medicago sativa) et les Vesces (Vicia spp.). Hivernante, elle termine sa croissance au printemps suivant, mais souffre dans nos régions du froid et de l’humidité, rendant problématique la pérennité des populations locales. Les femelles étant attirées par les monocultures de ses plantes-hôtes cultivées (Luzerne, Trèfle…), il s’ensuit malheureusement une forte hécatombe lors de la fauche destinée aux ensilages et aux enrubannages. Les larves sont alors en plein développement lors de l’exploitation. En dépit de cette forte mortalité, l’espèce ne semble cependant pas particulièrement menacée. L’extension de certaines cultures céréalières au détriment des prés de fauche et des cultures régénératrices de Fabacées peut toutefois entraîner une réduction des espaces vitaux. Au vu de son écologie, il est délicat de mettre en application des mesures conservatoires fortes, si ce n’est de préconiser le décalage d’exploitation sur certaines surfaces, et le maintien des luzernières. En secteur alluvial, la conservation de continuités prairiales peut s’avérer intéressante, tant ces milieux herbacés ont parfois tendance à être délaissés au profit de cultures à l’impact beaucoup plus marqué pour les peuplements entomologiques (cultures céréalières…). Essayan R., Jugan D., Mora F. & Ruffoni A. (coord.) 2013. Atlas des papillons de jour de Bourgogne et de Franche-Comté (Rhopalocères et Zygènes). Rev. Sci. Bourgogne-Nature Hors-série 13. 494 p. 401communes icon-carte Carte de répartition de l'espèce sur le territoire Affichage par mailles 5x5 Affichage par commune Données ≥ 2001 Données < 2001 Préfectures Source Taxa 2021 base de données flore et invertébrés commune à la SBFC, au CBNFC-ORI et à l’OPIE FC. ©IGN—BDTOPO2012, ©METI and NASA—ASTER GDEM, ©EurogeoGraphics—EuroGlobalMap Opendata, INPN-SPN Liste des communes où l’espèce est/a été présente Liste des observateurs et organismes Liste des mailles où l’espèce est/a été présente L’ensemble de ces données sont validées par le Conservatoire botanique national de Franche-Comté - Observatoire régional des Invertébrés. Elles ont été collectées avec le soutien de nombreux bénévoles et notamment ceux de l’Office pour les insectes et leur environnement de Franche-Comté (OPIE FC) et de la Société Botanique de Franche-Comté (SBFC). Le CBNFC-ORI autorise la consultation et l’utilisation des données/cartographies mises en lignes à la condition expresse d’en mentionner la source ainsi que la liste complète des observateurs et/ou organismes y ayant contribué. Les informations utilisées ne doivent l’être qu’à des fins personnels, associatifs ou professionnel (dans le cadre d’un travail d’étude), toute diffusion ou utilisation à d’autres fins commerciaux ou publicitaires étant exclue. De même, les informations citées et les données utilisées ne peuvent subir aucune modification qui viendraient altérer le sens.