Barbitiste des PyrénéesFamille : Tettigoniidae Genre : Isophya Groupe : Orthoptéroïdes ID Taxon : 344e Statut de protection - Niveau de menace (critères UICN)En Franche-ComtéLCRareté régionaleassez rare Directive habitat - Déterminant ZNIEFFnonIndigénatindigèneCatégorie d'espèce exotique - Dernière mise à jour des textes :16/05/2022 Répartition nationaleRépartition régionaleEcologieConservationRemarquesFranco-ibérique. Sa répartition mondiale, très restreinte, s’étend du nord de l’Espagne au nord-est de la France. Dans ce dernier pays, elle occupe une quarantaine de départements du Centre-Ouest, des Pyrénées, du Massif central, du Languedoc-Roussillon, de la vallée du Rhône, de la Bourgogne, du sud de la Champagne et de la Franche-Comté. Il n’est pas exclu qu’elle soit découverte dans certains départements voisins (découverte en 2010 dans l’Ain et dans l’Aube, données anciennes dans les Vosges…). La présence de l’espèce n’a jamais été attestée en Suisse.Malgré sa mention régionale par Gérard Luquet (Bellmann H. & Luquet G., 1995), les premières mentions de la base sont très récentes (2004), simultanément par Luc Bettinelli, Laurent Delafollye et Michel Guinchard. Néanmoins, en l’absence de prospections ciblées antérieures à 2008, il est impossible de conclure à une arrivée récente. Elle est localisée dans la région au premier plateau lédonien (Jura) et aux reculées qui l’entaillent, aux haute et moyenne vallées de la Loue et à la région de Champlitte (Haute-Saône). Elle atteint 850 mètres à Hautepierre-le-Châtelet (Doubs). Ses populations semblent très éparses et faibles dans la basse vallée du Doubs autour de Dole (Jura), dans la moyenne vallée du Doubs (Doubs), dans la vallée du Lison (Doubs), dans la basse vallée de la Loue (Doubs, Jura) et en Petite Montagne (Jura). Cette espèce est très précoce, nocturne, généralement présente en densité assez faible et quasiment indétectable dans son habitat du fait de sa couleur, de son immobilité diurne, du caractère quasiment inaudible au-delà de quelques mètres à l’oreille nue de son chant et de sa propension à se tenir dans les hautes herbes et dans les buissons. Ses premières découvertes ont été accidentelles (individu noyé dans une réserve d’eau) ou liées à l’attention d’un herpétologue à Champlitte et à celle d’un botaniste se livrant à un examen attentif de la végétation dans le cadre d’un suivi scientifique. Seules des prospections ciblées menées depuis 2008 en mai-juin, de nuit, avec l’aide d’un détecteur à ultrasons, ont permis de préciser les connaissances sur sa répartition régionale. Elle devient difficile à rechercher à partir des premiers jours de juillet, quand d’autres Ensifères se mettent à striduler et brouillent son écoute. Ces recherches ont permis de donner une première image probablement assez fidèle de ce qu’est sa répartition régionale ; elles n’ont notamment rien donné dans la vallée de l’Ain et dans le centre de la Haute-Saône, mais des biotopes propices du sud du Jura (vallées de de la Bienne, du Tacon et du Flumen) et du Doubs (vallées du Dessoubre et de la Reverotte) n’ont pas encore été prospectés. En revanche, les facteurs explicatifs précis qui conditionnent sa répartition régionale seraient à préciser par une étude écologique fine.L’espèce fréquente des milieux herbacés thermophiles structurés par des hautes herbes plus ou moins piquetées de buissons et de haies, ainsi que des corniches calcaires. Dans les secteurs où elle est abondante, elle peut être découverte dans des biotopes moins favorables (vignes et friches associées, pâtures, talus de routes en milieu fermé, buxaies…).Cette espèce était considérée en 2004 comme fortement menacée d’extinction dans le domaine némoral français, mais sa répartition était alors encore mal connue. Bien que sa distribution mondiale soit très restreinte, ni sa répartition régionale actuellement connue, ni ses effectifs, dont nous n’avons aucune idée d’évolution dans le temps, ne permettent de considérer cette espèce comme menacée dans la région.Informations d'après Dehondt F. & Mora F. (coord.), 2013. – Atlas des sauterelles, grillons et criquets de Franche-Comté. OPIE F-C, Naturalia Publications, 190 p. 62communes icon-carte Carte de répartition de l'espèce sur le territoire Affichage par mailles 5x5 Affichage par commune Données ≥ 2002 Données < 2002 Préfectures Source Taxa 2022 base de données flore et invertébrés commune à la SBFC, au CBNFC-ORI et à l’OPIE FC. ©IGN—BDTOPO2012, ©METI and NASA—ASTER GDEM, ©EurogeoGraphics—EuroGlobalMap Opendata, INPN-SPN Liste des communes où l’espèce est/a été présente Liste des observateurs et organismes Liste des mailles où l’espèce est/a été présente L’ensemble de ces données sont validées par le Conservatoire botanique national de Franche-Comté - Observatoire régional des Invertébrés. Elles ont été collectées avec le soutien de nombreux bénévoles et notamment ceux de l’Office pour les insectes et leur environnement de Franche-Comté (OPIE FC) et de la Société Botanique de Franche-Comté (SBFC). Le CBNFC-ORI autorise la consultation et l’utilisation des données/cartographies mises en lignes à la condition expresse d’en mentionner la source ainsi que la liste complète des observateurs et/ou organismes y ayant contribué. Les informations utilisées ne doivent l’être qu’à des fins personnels, associatifs ou professionnel (dans le cadre d’un travail d’étude), toute diffusion ou utilisation à d’autres fins commerciaux ou publicitaires étant exclue. De même, les informations citées et les données utilisées ne peuvent subir aucune modification qui viendraient altérer le sens.