Oedipode rougeFamille : Acrididae Genre : Oedipoda Groupe : Orthoptéroïdes ID Taxon : 271e Statut de protection - Niveau de menace (critères UICN)En Franche-ComtéVURareté régionaleassez rare Directive habitat - Déterminant ZNIEFFOuiIndigénatindigèneCatégorie d'espèce exotique - Dernière mise à jour des textes :27/10/2020 Répartition nationaleRépartition régionaleEcologieConservationRemarquesCentre- et sud-européenne. Initialement largement répartie en France, dont elle n’était absente que d’un quart nord-ouest, l’espèce a considérablement régressé et n’est plus abondante que dans le quart sud-est. Elle est absente de Corse. En Suisse, sa distribution est centrée sur le Valais, avec quelques populations dans le Tessin, les Grisons et le piémont méridional du Jura, ainsi que dans d’autres localités dispersées.L’œdipode rouge est nettement plus localisée que l’Œdipode turquoise, bien qu’elle exploite une gamme d’altitude plus large, de 200 à plus de 1 100 mètres. Elle reste sensiblement mieux répartie dans le sud du Jura, de la bordure jurassienne au Jura plissé des Grands Monts, en passant par la Petite Montagne. Aucune donnée récente n’a été relevée en Haute-Saône. Cette espèce est facile à détecter, mais se rencontre sur certains sites en effectif réduit et/ou au niveau de biotopes ponctuels.Cette espèce xérothermophile est plus exigeante que le Caloptène italien et nécessite des zones rocheuses, telles que les lapiaz, les dalles et les éboulis. Elle peut se cantonner en faible effectif sur de petites surfaces de milieux favorables au sein des pelouses et parfois trouver refuge sur des chemins pierreux dans des sites dont la végétation est dominée par des formations arbustives. Elle se rencontre parfois dans d’anciennes carrières de roche. Elle semble favorisée en Petite Montagne par la restauration des pelouses par gyrobroyage (Terret P., 2007), mais ne peut probablement s’y maintenir que si elles sont ensuite régulièrement entretenues. Elle n’a apparemment jamais été observée dans notre région sur des alluvions de fond de vallée.Proche de l’extinction dans le domaine biogéographique némoral français et très rare et localisée dans les régions voisines (hors Rhône-Alpes), elle est considérée comme vulnérable dans la région, où son aire d’occurrence a régressé et où les effectifs de ses populations sont faibles, et déterminante pour les ZNIEFF. Ses milieux souffrent par endroits d’enfrichement et d’embroussaillement suite à l’abandon des pratiques pastorales.Informations d'après Dehondt F. & Mora F. (coord.), 2013. – Atlas des sauterelles, grillons et criquets de Franche-Comté. OPIE F-C, Naturalia Publications, 190 p. 100communes icon-carte Carte de répartition de l'espèce sur le territoire Affichage par mailles 5x5 Affichage par commune Données ≥ 2001 Données < 2001 Préfectures Source Taxa 2021 base de données flore et invertébrés commune à la SBFC, au CBNFC-ORI et à l’OPIE FC. ©IGN—BDTOPO2012, ©METI and NASA—ASTER GDEM, ©EurogeoGraphics—EuroGlobalMap Opendata, INPN-SPN Liste des communes où l’espèce est/a été présente Liste des observateurs et organismes Liste des mailles où l’espèce est/a été présente L’ensemble de ces données sont validées par le Conservatoire botanique national de Franche-Comté - Observatoire régional des Invertébrés. Elles ont été collectées avec le soutien de nombreux bénévoles et notamment ceux de l’Office pour les insectes et leur environnement de Franche-Comté (OPIE FC) et de la Société Botanique de Franche-Comté (SBFC). Le CBNFC-ORI autorise la consultation et l’utilisation des données/cartographies mises en lignes à la condition expresse d’en mentionner la source ainsi que la liste complète des observateurs et/ou organismes y ayant contribué. Les informations utilisées ne doivent l’être qu’à des fins personnels, associatifs ou professionnel (dans le cadre d’un travail d’étude), toute diffusion ou utilisation à d’autres fins commerciaux ou publicitaires étant exclue. De même, les informations citées et les données utilisées ne peuvent subir aucune modification qui viendraient altérer le sens.