Mélitée des centauréesFamille : Nymphalidae Genre : Melitaea Groupe : Rhopalocera ID Taxon : 130e Statut de protection - Niveau de menace (critères UICN)En FranceLCEn Franche-ComtéLCRareté régionaleassez commun Directive habitat - Déterminant ZNIEFFNonIndigénatindigèneCatégorie d'espèce exotique - Dernière mise à jour des textes :27/10/2020 Répartition nationaleRépartition régionaleEcologieConservationRemarquesEspèce ne dépassant plus guère la France centrale vers le nord. En Franche-Comté, cette espèce évite fortement les zones froides et montagneuses à partir de 600 m d’altitude, ne dépassant pas 800 m (Jura, Moirans-en-Montagne). Très peu représentée dans le département du Doubs, elle s’y cantonne dans les zones basses. En Haute-Saône, c’est au début des années 1990 que sa répartition s’est étendue, principalement sur les plateaux calcaires. La Mélitée des Centaurées est une espèce méditerranéenne méso-thermophile non exclusivement tributaire du calcaire, mais recherchant les milieux ouverts pentus. Le mâle parcourt d’un vol assez rapide les prairies fleuries à la recherche des femelles et, accessoirement, de sources mellifères. En fin de journée, il s’expose longuement au soleil. Ce papillon présente une certaine propension à l’erratisme, et peut donc coloniser des stations devenues favorables, notamment après la restauration de pelouses sèches reconquises sur d’anciens massifs de Pins. La chenille, discrète, vit sur les rosettes de diverses Centaurées, notamment sur la Centaurée noire (Centaurea nigra). Les fumures, le travail des sols, les opérations de sur-semis et l’intensification des pratiques de fauche conduites sur les milieux prairiaux contribuent à la disparition des formations végétales maigres et fleuries favorables à la Mélitée des Centaurées. Comme de nombreuses espèces, cette Mélitée requiert la présence de milieux fleuris, mais ne peut y subsister que si les divers modes d’exploitation restent compatibles avec l’accomplissement de son cycle biologique. À cet égard, l’instauration de bandes fauchées plus tardivement sur le pourtour des grandes prairies semble un préalable indispensable. Il est en effet parfois affligeant de constater combien certaines parcelles s’apparentent à de véritables « cultures d’herbe », océans verts ondulant sous le vent, mais dont les vagues sont dépourvues de toute fleur. Essayan R., Jugan D., Mora F. & Ruffoni A. (coord.) 2013. Atlas des papillons de jour de Bourgogne et de Franche-Comté (Rhopalocères et Zygènes). Rev. Sci. Bourgogne-Nature Hors-série 13. 494 p. 196communes icon-carte Carte de répartition de l'espèce sur le territoire Affichage par mailles 5x5 Affichage par commune Données ≥ 2001 Données < 2001 Préfectures Source Taxa 2021 base de données flore et invertébrés commune à la SBFC, au CBNFC-ORI et à l’OPIE FC. ©IGN—BDTOPO2012, ©METI and NASA—ASTER GDEM, ©EurogeoGraphics—EuroGlobalMap Opendata, INPN-SPN Liste des communes où l’espèce est/a été présente Liste des observateurs et organismes Liste des mailles où l’espèce est/a été présente L’ensemble de ces données sont validées par le Conservatoire botanique national de Franche-Comté - Observatoire régional des Invertébrés. Elles ont été collectées avec le soutien de nombreux bénévoles et notamment ceux de l’Office pour les insectes et leur environnement de Franche-Comté (OPIE FC) et de la Société Botanique de Franche-Comté (SBFC). Le CBNFC-ORI autorise la consultation et l’utilisation des données/cartographies mises en lignes à la condition expresse d’en mentionner la source ainsi que la liste complète des observateurs et/ou organismes y ayant contribué. Les informations utilisées ne doivent l’être qu’à des fins personnels, associatifs ou professionnel (dans le cadre d’un travail d’étude), toute diffusion ou utilisation à d’autres fins commerciaux ou publicitaires étant exclue. De même, les informations citées et les données utilisées ne peuvent subir aucune modification qui viendraient altérer le sens.