Azuré du mélilotFamille : Lycaenidae Genre : Polyommatus Groupe : Rhopalocera ID Taxon : 106e Statut de protection - Niveau de menace (critères UICN)En FranceNTEn Franche-ComtéVURareté régionaleassez rare Directive habitat - Déterminant ZNIEFFOuiIndigénatindigèneCatégorie d'espèce exotique - Dernière mise à jour des textes :27/10/2020 Répartition nationaleRépartition régionaleEcologieConservationRemarquesEspèce méditerranéo-asiatique en forte régression dans le nord et l’ouest de son aire, elle a disparu de la plupart des départements français de plaine. En Franche-Comté, l’espèce disparaît également rapidement de nombreuses stations du Jura à basse altitude (Petite Montagne). De petites populations se maintiennent sur les sommets de la chaîne jurassienne. L’Azuré du Mélilot est une espèce xérophile et orophile. Strictement calcaricole, il évolue essentiellement entre 900 et 1 200 m d’altitude, dans les stations rocailleuses, chaudes et sèches, le long des talus et des éboulis, là où pousse sa plante-hôte principale, l’Anthyllide vulnéraire (Anthyllis vulneraria). Les œufs sont pondus isolément sur les feuilles. Très actifs, les adultes passent rapidement de fleur en fleur, visitant surtout des Scabieuses, rasent la végétation lacunaire et se posent parfois sur le sol caillouteux des chemins et des aires de dégagement. L’imago pompe occasionnellement les sels minéraux et des substances azotées sur les cadavres d’animaux. Les atteintes constatées sur les stations les plus basses sont à attribuer pour l’essentiel à la fermeture excessive des milieux ou, a contrario, au développement de certaines pratiques peu compatibles avec le maintien de l’espèce : plusieurs cas de pâturage équin avec des chargements trop importants ont par exemple été enregistrés. L’intensification des pratiques de fauche ou de pâturage, qui avait jusqu’à récemment épargné les zones d’altitude, est par ailleurs très néfaste. Un isolement des populations, pour cette espèce probablement sensible au changement climatique et en limite d’aire de répartition, reste à craindre. Cette espèce mérite d’être l’objet d’actions conservatoires essentiellement axées sur le maintien d’une gestion extensive par pâturage. La fauche tardive ménageant des délaissés est également favorable. Essayan R., Jugan D., Mora F. & Ruffoni A. (coord.) 2013. Atlas des papillons de jour de Bourgogne et de Franche-Comté (Rhopalocères et Zygènes). Rev. Sci. Bourgogne-Nature Hors-série 13. 494 p. 65communes icon-carte Carte de répartition de l'espèce sur le territoire Affichage par mailles 5x5 Affichage par commune Données ≥ 2001 Données < 2001 Préfectures Source Taxa 2021 base de données flore et invertébrés commune à la SBFC, au CBNFC-ORI et à l’OPIE FC. ©IGN—BDTOPO2012, ©METI and NASA—ASTER GDEM, ©EurogeoGraphics—EuroGlobalMap Opendata, INPN-SPN Liste des communes où l’espèce est/a été présente Liste des observateurs et organismes Liste des mailles où l’espèce est/a été présente L’ensemble de ces données sont validées par le Conservatoire botanique national de Franche-Comté - Observatoire régional des Invertébrés. Elles ont été collectées avec le soutien de nombreux bénévoles et notamment ceux de l’Office pour les insectes et leur environnement de Franche-Comté (OPIE FC) et de la Société Botanique de Franche-Comté (SBFC). Le CBNFC-ORI autorise la consultation et l’utilisation des données/cartographies mises en lignes à la condition expresse d’en mentionner la source ainsi que la liste complète des observateurs et/ou organismes y ayant contribué. Les informations utilisées ne doivent l’être qu’à des fins personnels, associatifs ou professionnel (dans le cadre d’un travail d’étude), toute diffusion ou utilisation à d’autres fins commerciaux ou publicitaires étant exclue. De même, les informations citées et les données utilisées ne peuvent subir aucune modification qui viendraient altérer le sens.