Aconit napelFamille : Ranunculaceae Genre : Aconitum Groupe : Trachéophytes ID Taxon : 5061b Statut de protection - Niveau de menace (critères UICN)En FranceLCEn Franche-ComtéLCRareté régionaleassez rare Directive habitat - Déterminant ZNIEFFNonIndigénatindigèneCatégorie d'espèce exotique - Dernière mise à jour des textes :27/10/2020 Répartition nationaleRépartition régionaleEcologieRemarquesL’aconit napel est présent sur la majeure partie du territoire mais manque dans la région méditerranéenne, sur le pourtour atlantique et à l’extrême nord du pays. Il est plus répandu sur les reliefs dans les Pyrénées, l’Aubrac, le Cantal, les Monts Dore, le Vivarais, le Forez, le Vercors, le Chablais, le Haut-Griffe, le Jura, le Morvan, le Châtillonnais, le plateau de Langres et les Vosges. Il est disséminé dans l’Indre-et-Loire, la Sarthe, en Basse-Normandie et rare dans le Limousin, l’Île-de-France et les régions du Nord. En Franche-Comté, l’espèce est uniquement présente dans les massifs des Vosges et du Jura généralement au-dessus de 500 m d’altitude où elle est connue d’une petite centaine de commune. Dans le massif vosgien, la plante n’est présente qu’à Plancher-les-Mines, au Haut-du-Them-Château-Lambert et à Lepuix sur les ballons d’Alsace et de Servance, dans la vallée du Rahin et des tourbières. Elle était également connue à Beulotte-Saint-Laurent au XIXème siècle (Ferdinand R., 1873). C’est dans le massif du Jura que l’espèce est majoritairement répartie, de la vallée de l’Ain aux Hauts Monts et aux Hautes Combes, puis de la vallée du Lison supérieur au Val de Mouthe et au Mont d’Or. L’espèce est plus disséminée dans le nord de l’arc jurassien, dans les régions de Passonfontaine et de Pierrefontaine-les-Varans, dans le Pays horloger (Grand’Combe-Châteleu, Grand’Combe-des-Bois), puis à Saint-Hippolyte. Quelques stations étaient connues au XIXème siècle dans la vallée du Doubs de Ponte-de-Roide à Colombier-Fontaine. Deux sous-espèces sont présentes dans la région avec une répartition exclusive puisqu’Aconitum napellus subsp. lusitanicum se cantonne essentiellement aux vallées de l’Ain et du Lison supérieur, alors que la subsp. vulgare n’y est pas mais concerne toutes les autres stations de la région. L’aconit napel se développe sur des sols riches mésohygrophiles, mésotrophes et riches en matière organique et en bases de l’étage collinéen à l’étage subalpin. C’est une espèce lié eaux prairies humides, aux marais et aux bords des cours d’eau participant aux communautés de mégaphorbiaies : - mégaphorbiaies montagnardes basiphiles des bordures de cours d’eau et des prairies humides relevant de l’Aconitio napelli – Filipenduletum ulmariaie, dont elle est caractéristique ; - mégaphorbiaies mésotrophes des dépressions humides inondables du Loto pedunculati – Filipenduletalia ulmariae ; - plus rarement dans des magnocariçaies des sols tourbeux à Carex paniculata (Caricetum paniculatae), des prairies hygrophiles sur sols paratourbeux oligotrophes du Molinion caeruleae et des bords de cours d’eau au sein de ripisylves. C’est une plante très toxique qui aurait été utilisée à la préhistoire pour empoisonner les flèches. 116communes icon-carte Carte de répartition de l'espèce sur le territoire Affichage par mailles 5x5 Affichage par commune Données ≥ 2001 Données < 2001 Préfectures Source Taxa 2021 base de données flore et invertébrés commune à la SBFC, au CBNFC-ORI et à l’OPIE FC. ©IGN—BDTOPO2012, ©METI and NASA—ASTER GDEM, ©EurogeoGraphics—EuroGlobalMap Opendata, INPN-SPN Liste des communes où l’espèce est/a été présente Liste des observateurs et organismes Liste des mailles où l’espèce est/a été présente L’ensemble de ces données sont validées par le Conservatoire botanique national de Franche-Comté - Observatoire régional des Invertébrés. Elles ont été collectées avec le soutien de nombreux bénévoles et notamment ceux de l’Office pour les insectes et leur environnement de Franche-Comté (OPIE FC) et de la Société Botanique de Franche-Comté (SBFC). Le CBNFC-ORI autorise la consultation et l’utilisation des données/cartographies mises en lignes à la condition expresse d’en mentionner la source ainsi que la liste complète des observateurs et/ou organismes y ayant contribué. Les informations utilisées ne doivent l’être qu’à des fins personnels, associatifs ou professionnel (dans le cadre d’un travail d’étude), toute diffusion ou utilisation à d’autres fins commerciaux ou publicitaires étant exclue. De même, les informations citées et les données utilisées ne peuvent subir aucune modification qui viendraient altérer le sens.