Glycérie droiteFamille : Poaceae Genre : Glyceria Groupe : Trachéophytes ID Taxon : 3001b Statut de protection - Niveau de menace (critères UICN)En FranceNAaEn Franche-ComtéNARareté régionaleassez commun Directive habitat - Déterminant ZNIEFFNonIndigénatnaturaliséCatégorie d'espèce exotiquepotentielle envahissante proliférante anthropique Dernière mise à jour des textes :27/10/2020 Répartition nationaleRépartition régionaleEcologieConservationLa glycérie striée est actuellement principalement présente dans le quart nord-est de la France, où elle est commune en Franche-Comté dans le massif du Jura, disséminée dans la plaine doloise, en Haute-Saône, dans le sud de la Picardie, puis localisée dans le reste du Nord-Est et de l’extrême nord du pays, ainsi que dans la Haute-Savoie, l’Ain, le Cher, l’Indre, la Dordogne et le Lot. En Franche-Comté, c’est une espèce exotique en expansion et dorénavant connue sur plus de 130 communes. Elle est principalement présente dans le massif du Jura où elle est répandue à assez répandue sur les plateaux de Levier, de Frasne, de Nozeroy, de Salins-les-Bains, disséminée dans les vallées de l’Ain et de la Bienne, l’axe des Grands Vaux et des Hautes-Joux, les Hauts Monts, la région de Pontarlier, sur les seconds plateaux entre vallée de la Loue et vallée du Dessoubre, le plateau de Valdahon, puis localisée en Petite Montagne à Arinthod, Loisia, Cressia et Courbette, sur le plateau des Moussières à la Pesse et aux Moussières, le plateau lédonien à Mirebel et Bonnefontaine, dans le Pays horloger à Villers-le-Lac, le reste des premiers plateaux du Doubs à Silley-Amancey, Domprel et Glamondans, la haute vallée de la Loue à Lods, Durnes et Cademène, la vallée du Lison à Nans-sous-Sainte-Anne et Eternoz, le faisceau de Quingey à By, la basse et la moyenne vallée du Doubs à Villette-lès-Dole, Damparis, Lavangeot, Rans, Morre, Besançon et Baume-les-Dames, les Avant-Monts à Velesmes-Essarts, Ferrières-les-Bois, Franois et Montenois, le Sundgau à Fontaine et Larivière, la vallée de l’Ognon à Chevigney-sur-l’Ognon, la vallée de la Saône à Beaujeu-Saint-Vallier-Pierrejux-et-Quitteur et Vellexon-Queutrey-et-Vaudey, la plaine de Gray à Valay, la Chapelle-Saint-Quillain et Bourguignon-lès-la-Charité, sur les plateaux calcaires de Haute-Saône à Boult, Cordonnet, Trésilley, Auxon, Larret et Volon, dans la dépression sous-vosgienne à Fontaine-lès-Luxeuil et le Pays d’Amance à Girefontaine. La glycérie striée est une plante de mi-ombre appréciant des sols frais, argileux, mésotrophes à eutrophes, riches en matière organiques et neutres à basiques. Elle forme des linéaires ou des nappes continus le long de chemins forestiers récemment perturbés, dans les coupes forestières. Elle semble progresser depuis ces espaces dans des milieux naturels et semi-naturels d’intérêt écologique plus élevé : ourlets hygrophiles, bords de ruisseaux, sous-bois des forêts fraîches à humides. Elle fréquente notamment : - les lisières des sols frais à humides de l’Impatienti noli-tangere – Stachyion sylvaticae ; - les aulnaies marécageuses de l’Alnion glutinosae ; - les forêts riveraines non marécageuses de l’Alnion incanae ; - les hêtraies-chênaies-charmaies calcicoles à mésoneutrophiles du Carici flaccae – Fagetum sylvaticae. Cette espèce est considérée en Franche-Comté comme une espèce exotique potentiellement envahissante dans les milieux naturels ou semi-naturels mais proliférant dans les milieux anthropiques où elle peut former des linéaires ou des nappes denses grâce à ses rhizomes. Les perturbations en milieu forestier (coupes, passage d’engins) favorisent la dissémination et l’expression de cette graminée productrice de grandes quantités de graines, tandis que les animaux sauvages et les randonneurs peuvent participer involontairement à sa propagation. Elle affecte négativement les écosystèmes en supplantant les communautés de plantes indigènes et est susceptible d’avoir un impact négatif sur le sonneur à ventre jaune (Bombina variegata) lorsque la plante colonise les ornières dans lesquelles ce petit amphibien se reproduit. Les moyens d’action pour lutter contre son expansion semblent cependant restreints. Un arrachage manuel ou retrait de la plante avec son substrat est possible pour les petites populations en veillant toutefois à ne pas fragmenter le rhizome. Pour les plus grandes surfaces, l’hersage ou le bâchage sont plus appropriés. 209communes icon-carte Carte de répartition de l'espèce sur le territoire Affichage par mailles 5x5 Affichage par commune Données ≥ 2001 Données < 2001 Préfectures Source Taxa 2021 base de données flore et invertébrés commune à la SBFC, au CBNFC-ORI et à l’OPIE FC. ©IGN—BDTOPO2012, ©METI and NASA—ASTER GDEM, ©EurogeoGraphics—EuroGlobalMap Opendata, INPN-SPN Liste des communes où l’espèce est/a été présente Liste des observateurs et organismes Liste des mailles où l’espèce est/a été présente L’ensemble de ces données sont validées par le Conservatoire botanique national de Franche-Comté - Observatoire régional des Invertébrés. Elles ont été collectées avec le soutien de nombreux bénévoles et notamment ceux de l’Office pour les insectes et leur environnement de Franche-Comté (OPIE FC) et de la Société Botanique de Franche-Comté (SBFC). Le CBNFC-ORI autorise la consultation et l’utilisation des données/cartographies mises en lignes à la condition expresse d’en mentionner la source ainsi que la liste complète des observateurs et/ou organismes y ayant contribué. Les informations utilisées ne doivent l’être qu’à des fins personnels, associatifs ou professionnel (dans le cadre d’un travail d’étude), toute diffusion ou utilisation à d’autres fins commerciaux ou publicitaires étant exclue. De même, les informations citées et les données utilisées ne peuvent subir aucune modification qui viendraient altérer le sens.