Vérâtre blancFamille : Melanthiaceae Genre : Veratrum Groupe : Trachéophytes ID Taxon : 1224b Statut de protection - Niveau de menace (critères UICN)En FranceLCEn Franche-ComtéLCRareté régionaleassez commun Directive habitat - Déterminant ZNIEFFNonIndigénatindigèneCatégorie d'espèce exotique - Dernière mise à jour des textes :27/10/2020 Répartition nationaleRépartition régionaleEcologieRemarquesLe vératre blanc se cantonne en France principalement aux régions montagneuses. Il est répandu dans les Pyrénées, les monts du Cantal, les Monts Dore, l’Aubrac, en Margeride, dans le Vivarais, le sud du Forez, le massif du Jura et les Alpes, excepté dans les Préalpes du Sud où il est presque totalement absent. Il est plus localisé sur le plateau de Millevaches, dans les Cévennes, les Causses et rare dans les Montagne Noire, les Vosges et l’Orne.Cette espèce est essentiellement présente dans l’arc jurassien où elle est répandue dans le Jura plissé en dehors des vallées de la Bienne et de l’Ain où elle est rare. Elle est aussi fréquente sur les plateaux de Levier, de Frasne, assez répandue sur les plateaux des lacs, de Nozeroy, de Salins-les-Bains, d’Arc-sous-Cicon, de Valdahon, d’Orsans et des Terres-de-Chaux, puis disséminée dans le Pays horloger, les gorges du Doubs, la montagne du Lomont, la Combe d’Ain et rare en Petite Montagne à Arinthod, Vescles et Chisséria, sur le plateau lédonien Publy et le plateau des Moidons à Besain, Ivory et Valempoulières. Elle est également connue dans les Vosges comtoises de manière très localisée à Lepuix.Le vératre blanc est une plante héliophile montagnarde appréciant les sols frais, plutôt riches en nutriments, en matière organique et en bases. Il fréquente les prairies hygrophiles des sols oligotrophes et paratourbeux du Molinion caeruleae, notamment les communautés montagnardes du Trollio europaei – Molinietum caeruleae. Il affectionne également les mégaphorbiaies hygrophiles montagnardes de l’Aconito napelli – Filipenduletum ulmariae, les mégaphorbiaies d’altitude mésohygrophiles et sciaphiles des dépressions, des fonds de vallons, des ravins et des pentes raides de l’Adenostylion alliariae, les prairies humides montagnardes mésotrophes des sols tourbeux à paratourbeux du Calthion palustris, des prairies de fauche et des pâtures montagnardes, ainsi que des forêts fraîches caducifoliées ou mixtes.La plante est toxique pour le bétail comme pour l’homme. Elle peut être confondue avec la gentiane jaune qui a des feuilles opposées et une racine jaune à la cassure. 251communes icon-carte Carte de répartition de l'espèce sur le territoire Affichage par mailles 5x5 Affichage par commune Données ≥ 2001 Données < 2001 Préfectures Source Taxa 2021 base de données flore et invertébrés commune à la SBFC, au CBNFC-ORI et à l’OPIE FC. ©IGN—BDTOPO2012, ©METI and NASA—ASTER GDEM, ©EurogeoGraphics—EuroGlobalMap Opendata, INPN-SPN Liste des communes où l’espèce est/a été présente Liste des observateurs et organismes Liste des mailles où l’espèce est/a été présente L’ensemble de ces données sont validées par le Conservatoire botanique national de Franche-Comté - Observatoire régional des Invertébrés. Elles ont été collectées avec le soutien de nombreux bénévoles et notamment ceux de l’Office pour les insectes et leur environnement de Franche-Comté (OPIE FC) et de la Société Botanique de Franche-Comté (SBFC). Le CBNFC-ORI autorise la consultation et l’utilisation des données/cartographies mises en lignes à la condition expresse d’en mentionner la source ainsi que la liste complète des observateurs et/ou organismes y ayant contribué. Les informations utilisées ne doivent l’être qu’à des fins personnels, associatifs ou professionnel (dans le cadre d’un travail d’étude), toute diffusion ou utilisation à d’autres fins commerciaux ou publicitaires étant exclue. De même, les informations citées et les données utilisées ne peuvent subir aucune modification qui viendraient altérer le sens.