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Le Conservatoire travaille sur l’ensemble de la flore qui pousse spontanément dans la région, assurant leur connaissance et la conservation des espèces les plus menacées.
Le Conservatoire s’intéresse à plusieurs groupes d’insectes et d’invertébrés qui se rencontrent en Franche-Comté, assurant leur connaissance et la conservation des espèces les plus menacées.
Le Conservatoire étudie les communautés végétales, leur composition et leur organisation spatiale à différentes échelles. Il intervient pour la conservation des habitats les plus menacés.
Accueil / Espace documentation / Plantes vasculaires du Jura suisse - Révision 2003
BRAHIER A., DRUART P., DUCKERT-HENRIOD M.-M., CEPPI H., JUILLERAT L. et JUILLERAT P., 2004. Les Nouvelles Archives de la Flore Jurassienne, n°2.
Plantes vasculaires du Jura suisse - Révision 2003 Gefässpflanzen des Schweizer Juras - Aktualisierung 2003
La révision de la liste des plantes vasculaires du Jura suisse se poursuit, complétant la mise à jour réalisée précédemment (DRUART et al. 2003). Ont été retenus 174 taxons dont 169 concernent le Jura suisse biogéographique tel qu’il a été défini en 2001 par le Centre du Réseau Suisse de Floristique (CRSF) et le Centre Suisse de Cartographie de la Faune (CSCF). Selon DRUART et al. (2003), 11 taxons étaient considérés disparus [RE], 19 taxons sont au bord de l’extinction [CR], 44 taxons sont en danger [EN], 22 sont vulnérables [VU] et 14 sont potentiellement menacés [NT]. Parmi les 31 taxons nouvellement signalés dans la dition, 15 sont des hybrides, 9 sont des petites espèces, 7 sont extraits de la littérature, 6 sont subspontanés, adventices ou naturalisés.
Sont particulièrement intéressantes les observations d’Arenaria gothica et de Potamogeton filiformis, qui ont probablement toujours été présents au lac de Joux, de Potamogeton obtusifolius au lac de Joux, d’Inula helvetica retrouvé au marais des Monod, de Limosella aquatica au bord du Doubs et de Schoenoplectus tabernaemontani au marais de Châtillon. L’apparition d’Opuntia humifusa dans le Vignoble neuchâtelois, probablement subspontané, est également remarquable.Les botanistes intéressés par la mise à jour de leur flore cantonale voudront bien envoyer leurs données aux différents auteurs ou aux responsables cantonaux cités en 2003.
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