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Le Conservatoire travaille sur l’ensemble de la flore qui pousse spontanément dans la région, assurant leur connaissance et la conservation des espèces les plus menacées.
Le Conservatoire s’intéresse à plusieurs groupes d’insectes et d’invertébrés qui se rencontrent en Franche-Comté, assurant leur connaissance et la conservation des espèces les plus menacées.
Le Conservatoire étudie les communautés végétales, leur composition et leur organisation spatiale à différentes échelles. Il intervient pour la conservation des habitats les plus menacés.
Accueil / Espace documentation / Mise en place d’un protocole d’utilisation des lichens comme bio- indicateurs de la qualité de l’air : Résultats préliminaires.
Duflo C., 2020. Mise en place d’un protocole d’utilisation des lichens comme bio- indicateurs de la qualité de l’air : Résultats préliminaires. Conservatoire botanique national de Franche-Comté – Observatoire régional des Invertébrés, 5 p.
Par leurs caractéristiques naturelles, les lichens sont de bons bio-indicateurs de la qualité́ de l’air. Des échanges préférentiels et majoritaires avec l’atmosphère, l’absence de stomates et de cuticule, une activité́ tout au long de l’année et une croissance lente, sont des propriétés intrinsèques permettant aux lichens de nous renseigner sur la pollution de l’air. Leur immobilité́ fait d’eux des indicateurs sur le long terme des perturbations de leur environnement. Ainsi, chaque espèce va posséder un seuil de tolérance par rapport à la pollution de l’air. Certaines espèces sont donc des sentinelles car leur présence peut nous indiquer une bonne qualité́ de l’air alors que leur absence peut nous informer d’une dégradation de l’environnement atmosphérique (Boucheron & Martin, 2019).
Par ces principes, les lichens sont très utilisés en biosurveillance, méthode complémentaire de l’estimation des concentrations en polluants dans l’air par des stations de relevés. En effet, ces dernières vont calculer les concentrations dans l’air des polluants éventuels alors que la biosurveillance par les lichens varendre compte de la qualité́ de l’air globale et de l’interaction entre le vivant et l’atmosphère.
C’est pourquoi une action concernant la mise en place d’un protocole d’utilisation des lichens comme bio-indicateurs de la qualité de l’air a été intégrée au partenariat entre Grand Besançon Métropole et le Conservatoire botanique national de Franche-Comté – Observatoire régional des Invertébrés. ATMO Bourgogne Franche-Comté, association agréée faisant partie intégrante du réseau national de surveillance de la qualité de l’air sur le territoire, est associée au projet pour son expertise, afin d’envisager des comparaisons entre les différentes approches. Cette action s’inscrit en parallèle du Plan Climat-Air-Energie de Grand Besançon Métropole.
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