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Le Conservatoire s’intéresse à plusieurs groupes d’insectes et d’invertébrés qui se rencontrent en Franche-Comté, assurant leur connaissance et la conservation des espèces les plus menacées.
Le Conservatoire étudie les communautés végétales, leur composition et leur organisation spatiale à différentes échelles. Il intervient pour la conservation des habitats les plus menacés.
Accueil / Espace documentation / Le Pin à crochets (Pinus uncinata Ramond ex DC. var. rotundata [Link] Antoine) des tourbières : preuves historiques de son indigénat dans le massif jurassien et dynamique des peuplements suite aux actions anthropozoogènes
ANDRE G. et ANDRE M., 2008. Les Nouvelles Archives de la Flore jurassienne, n° 6.Les analyses polliniques montrent que l'installation des pinèdes denses à Pin à crochets sur les hauts-marais jurassiens est récente. Dans un premier temps liée à des réintroductions au XIXe siècle (REILLE, 1991), elle est, aujourd'hui, considérée comme la conséquence de l'exploitation de la tourbe (fin XVIIe siècle), qui aurait favorisé à la fois la germination des pins dans les anciennes fosses et la croissance des peuplements existant en bordure des hauts-marais (BÉGEOT et RICHARD, 1996 ; FRELÉCHOUX et al., 2000b).
Nos recherches historiques valident en partie ce modèle explicatif, mais en modifient très sensiblement la chronologie. Des pins à crochets (cros) et des pinèdes (crossats) sont en effet clairement mentionnés dans les tourbières jurassiennes dès le XVIe siècle.
Les différentes actions anthropozoogènes dans les tourbières, analysées et évaluées dans cette publication, ont débuté au moins dès le XIVe siècle et se sont intensifiées aux XVe et surtout XVIe siècles ; elles sont certainement en grande partie responsables de cette dynamique des hauts-marais jurassiens. L'exploitation des tourbières ne peut être considérée que comme un phénomène amplificateur récent.
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