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Le CBNFC-ORI est en charge de l'inventaire et de la gestion des plans d'actions en faveur des papillons de jours, libellules...
Le Conservatoire travaille sur l’ensemble de la flore qui pousse spontanément dans la région, assurant leur connaissance et la conservation des espèces les plus menacées.
Le Conservatoire s’intéresse à plusieurs groupes d’insectes et d’invertébrés qui se rencontrent en Franche-Comté, assurant leur connaissance et la conservation des espèces les plus menacées.
Le Conservatoire étudie les communautés végétales, leur composition et leur organisation spatiale à différentes échelles. Il intervient pour la conservation des habitats les plus menacés.
Accueil / CBNFC-ORI, La Société Botanique de Franche-Comté - SBFC, Espèces végétales, Flore vasculaire, Espace Observateur, Enquête flore / Actualité / Espèce de la semaine : La tulipe sauvage( Tulipa sylvestris L.)
Le printemps arrive, et avec lui les premières fleurs... Le moment est idéal pour se mettre en quête des premières plantes printanières et améliorer ensemble la connaissance de la répartition de ces espèces en Franche-Comté !
C'est pourquoi, le CBNFC-ORI et la SBFC vous proposent une nouvelle enquête participative autour des plantes printanières, avec plus de 20 espèces ciblées, et un zoom régulier sur l'une de ces espèces...
>> En savoir plus sur l'enquête "Plantes vernales"
Cette superbe tulipe jaune, de 20 à 50 cm de hauteur, de la famille des Liliacées est très facile à identifier quand elle est en fleur ce qui n’est malheureusement pas toujours le cas.
Il existe deux sortes (on parle de sous-espèce en botanique) de tulipe jaune : la sous-espèce dite sauvage dont les fleurs sont penchées avant la floraison et dont toutes les pièces florales sont jaunes et la sous-espèce dite méridionale dont les fleurs sont dressées et dont l’extérieur de certaines pièces florales est lavé de rouge dans la partie supérieure.
Fiche espèce
La tulipe sauvage fleurit précocement, dès le mois de mars.
En Franche-Comté, l’espèce est assez rare et fréquente principalement les vignes abandonnées ou peu désherbées. On peut encore la rencontrer dans des vergers ou des bois de robiniers (arbre planté après l’abandon de la viticulture). La sous-espèce méridionale,quant à elle, se rencontre uniquement dans les pelouses montagnardes du département de l’Ain.
Cette espèce est à rechercher au printemps dans les coteaux occupés anciennement par des vignes ; historiquement elle était favorisée par les pratiques traditionnelles du travail du sol dans les vignes.Elle est également encore présente sur certains talus routiers ou dans des parcelles viticoles où ne se pratique pas le désherbage chimique. Elle peut se maintenir assez longtemps après l’abandon de la viticulture.
La plante est très disséminée en Franche-Comté mais présente encore dans 3 départements.
Attention, cette espèce est protégée, il vous faudra donc vous contenter de l’admirer et de la photographier...
© M. André
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