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S'identifier/Saisir ses données
Le CBNFC-ORI est en charge de l'inventaire et de la gestion des plans d'actions en faveur des papillons de jours, libellules...
Le Conservatoire travaille sur l’ensemble de la flore qui pousse spontanément dans la région, assurant leur connaissance et la conservation des espèces les plus menacées.
Le Conservatoire s’intéresse à plusieurs groupes d’insectes et d’invertébrés qui se rencontrent en Franche-Comté, assurant leur connaissance et la conservation des espèces les plus menacées.
Le Conservatoire étudie les communautés végétales, leur composition et leur organisation spatiale à différentes échelles. Il intervient pour la conservation des habitats les plus menacés.
Accueil / Espèces exotiques envahissantes, Espace Observateur / Actualité / Ambroisie : la lutte s’intensifie en 2017
Elle gagne du terrain et devient chaque année plus préoccupante… Cette plante exotique envahissante, malheureusement bien connue pour son pollen hautement allergisant disséminé d’août à septembre pose de très sérieux problèmes de santé publique. Depuis 2014, la lutte contre cette espèce est d’ailleurs rendue obligatoire en Franche-Comté par un arrêté préfectoral.
Le 19 juin dernier avait lieu la journée d’information nationale sur l’ambroisie, l’occasion de faire le point entre acteurs de la lutte et de présenter les nouveaux outils disponibles.
Inspirés de l’expérience menée par l’Agence régional de santé (ARS) et le Conseil régional de Rhône-Alpes, l’ARS Bourgogne-Franche-Comté, la FREDON Franche-Comté et le CBNFC-ORI expérimentent cette année un nouvel outil de mise en commun des données : une plateforme interactive (de type « sciences participatives ») de signalement de l’ambroisie à feuilles d’armoise (Ambrosia artemisiifolia L.) pour améliorer la lutte.>> http://www.signalement-ambroisie.fr
Ainsi, toutes les géolocalisations d’ambroisie mutualisées depuis plusieurs années dans un système d’information géographique commun à la FREDON Franche-Comté, animateur régional de la lutte, et le CBNFC-ORI, gestionnaire des données botaniques et phytosociologiques en Franche-Comté et coordinateur régional pour les plantes exotiques envahissantes, ont été mises en ligne sur cette plateforme.Désormais, toutes les personnes bénéficiant d’un accès « partenaires », c’est-à-dire celles ayant sollicité un identifiant et mot de passe, peuvent visualiser avec précision les localisations d’ambroisie inventoriées. Cette consultation leur permet de mieux organiser la lutte au sein de leur commune, puisque ces partenaires correspondent généralement à des référents communaux ou intercommunaux, désignés lors de la prise des arrêtés préfectoraux en 2014.
Il était le thème, cette année, de la journée nationale d’information sur l’ambroisie : « la gestion du risque ambroisie pour les chantiers BTP ». C’est à cette occasion qu’a été présentée le « Memento à l’usage des acteurs de Bourgogne-Franche-Comté », un ouvrage dédié à la gestion de l’ambroisie sur un chantier de travaux, issu d’un travail collectif lancé par le Cluster éco-chantiers des travaux publics et auquel a contribué le CBNFC-ORI.
L’ambroisie sur mon chantier de travaux : comment prévenir et lutter contre sa présence. Memento à l’usage des acteurs de Bourgogne-Franche-Comté : maîtres d’ouvrages, maîtres d’œuvre et entreprises.
En tant que coordinateur régional pour les plantes exotiques envahissantes, le CBNFC-ORI assiste les gestionnaires routiers de la région pour les aider à mieux prendre en compte ces espèces dans la gestion des dépendances routières dont ils ont la charge.Pour cela, le recensement des localités concernées constitue une étape indispensable. A cette fin, la Direction interdépartementale des routes de l’Est (DIR Est) a sollicité le CBNFC-ORI pour tester une méthode de géolocalisation par caméra embarquée dans un véhicule.
Quatre espèces, considérées comme particulièrement problématiques pour les gestionnaires, sont visées : l’ambroisie à feuilles d’armoise, les renouées du Japon, la berce du Caucase et l’ailanthe glanduleux. A une allure de 50km/h environ, il s’agit donc de marquer l’emplacement des plantes repérées, pour alimenter la base de données et pouvoir agir en conséquence. L’expérience a d’abord menée le long des RN 57 et 83.
Toute cette démarche s’inscrit dans un programme national d’acquisition exhaustive et harmonisée de données sur les plantes exotiques envahissantes le long du réseau routier national. En effet, la Direction des infrastructures de transport (DIT) du Ministère en charge de l’environnement a sollicité à cette fin le soutien de la Fédération des Conservatoires botaniques nationaux (FCBN) et des Conservatoires botaniques nationaux (CBN) notamment pour produire un protocole de recensement adapté.L’expérimentation menée en Franche-Comté va permettre de tester techniquement le recensement par caméra embarquée et de proposer des adaptations éventuelles pour une extension à l'ensemble du réseau de la DIR Est.
Vous pouvez vous aussi prendre part à la lutte en signalant l’ambroisie lorsque vous la croisez !
Un formulaire dédié est à votre disposition sur notre site internet.
>> L’ambroisie, comment la reconnaître ?
>> L’ambroisie, comment la signaler ? (Rendez-vous sur l'onglet recensement)
Marc Vuillemenot
Ambroisies actualités 2017
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