Petite nymphe au corps de feu : en quête de libellules
Cette petite libellule, dont le nom scientifique est Pyrrhosoma nymphula, fait partie du groupe des demoiselles, qui ont un corps fin et ressemblent à des allumettes.
Cette demoiselle est considérée comme très courante en Franche-Comté, mais à l’heure actuelle, elle n’est signalée que dans un tiers des communes franc-comtoises. Pour améliorer la connaissance de sa répartition, nous vous invitons donc à participer à cette nouvelle enquête dans le respect des consignes liées au confinement...
Pourquoi porte-t-elle ce nom enflammé ? Pyrrhos se traduit en français par rouge feu, couleur du corps de ce petit insecte. Une nymphe est une déesse de la nature et nymphula signifie petite mariée en latin, par allusion à la couleur du voile rouge-orange des mariées à l’époque de la Rome antique. En Allemagne, elle est appelée libellule précoce, en Angleterre la grande demoiselle rouge.
Bilan
Cette enquête est maintenant close.
Découvrez le bilan de l'année d'enquête consacrée à la petite nymphe au corps de feu en Franche-Comté :
Comment la reconnaître ?
Les principaux critères qui la caractérisent sont :
- Son corps globalement rouge et noir
- Ses pattes noires
- Ses ptérostigmas noirs
- Les bandes rouge et jaune sur le côté du thorax (zone du corps entre la tête et l’abdomen)
- Ses yeux bicolores avec une bande noire.
En Franche-Comté, une autre demoiselle est également rouge, il s’agit de l’agrion délicat (Ceriagrion tenellum) mais il est beaucoup plus rare. Il fait d’ailleurs partie des libellules menacées de Franche-Comté (vulnérable dans la liste rouge), c’est pourquoi nous sommes donc également intéressés par vos observations d’agrion délicat. Il se rencontre dans les étangs surtout forestiers, les mares et les tourbières mais aussi dans les eaux faiblement courantes des suintements, des ruisseaux et des fossés.
Cliquez sur l'image pour agrandir :
En complement, vous pouvez consulter leurs fiches détaillées :
Fiche : Petite nymphe à corps de feu
Où et quand l'observer ?
La petite nymphe au corps de feu peut être observée dans les mares, les étangs, les lacs, les rivières à courant calme ou les fossés. Elle vole principalement en juin mais elle est visible de mi-avril à fin juillet, c’est d’ailleurs une des premières libellules observables de la saison. Vous pourrez peut-être même contempler des individus en cours d’accouplement, qui descendent complètement sous l’eau. Ils forment ce qu’on appelle un cœur copulatoire.
Pourquoi mener l'enquête ?
Cette espèce est considérée comme très courante, mais à l’heure actuelle, elle n’est signalée que dans un tiers des communes franc-comtoises. Pour améliorer la connaissance de sa répartition, le Conservatoire botanique national de Franche-Comté – Observatoire régional des Invertébrés, en lien avec l’OPIE Franche-Comté et plus particulièrement le groupe Demoiselles de Franche-Comté, ont décidé de faire appel aux sciences participatives et d’associer le grand public à cet inventaire régional, en proposant une enquête dans notre région, dans le respect des consignes liées au confinement. Elle s’adresse donc aux personnes, qui ont des milieux aquatiques (mare, étang, fossé ou ruisseaux) dans un rayon maximal d’1 km autour de leur domicile.
Autre option envisageable pour celles et ceux qui n’ont pas de milieux favorables accessibles : explorer vos photographies en stock et rechercher les clichés de petite nymphe à corps de feu ! Vous pourrez ainsi renseigner le formulaire à conditions de savoir où et quand vous l’avez photographiée.
Comment participer ?
Cette enquête est maintenant close.