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Le CBNFC-ORI est en charge de l'inventaire et de la gestion des plans d'actions en faveur des papillons de jours, libellules...
Le Conservatoire travaille sur l’ensemble de la flore qui pousse spontanément dans la région, assurant leur connaissance et la conservation des espèces les plus menacées.
Le Conservatoire s’intéresse à plusieurs groupes d’insectes et d’invertébrés qui se rencontrent en Franche-Comté, assurant leur connaissance et la conservation des espèces les plus menacées.
Le Conservatoire étudie les communautés végétales, leur composition et leur organisation spatiale à différentes échelles. Il intervient pour la conservation des habitats les plus menacés.
Accueil / Enquête / La Courtilière : en quête d'insectes
Avec sa morphologie pour le moins déroutante et sa taille imposante, la courtilière peut en impressionner plus d’un ! Et pourtant, cet insecte étonnant est en réalité totalement inoffensif.
Aidez-nous à recenser l'espèce en Bourgogne-Franche-Comté !
Vous êtes nombreux à avoir participé à l'enquête coutilière en 2019. Synthèse cartographique, phénologie, analyse en région... Découvrez le bilan de l'enquête 2019.
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La Courtilière commune (Gryllotalpa gryllotalpa) appartient à la famille des grillons.
Le mâle possède une harpe stridulatoire sur un de ses élytres (ailes coriaces visibles sur son dos) qui lui permet d’émettre un son afin de signaler sa présence à d’autres congénères. De mœurs plutôt nocturnes, on l’entend aisément les nuits de printemps ou de début d’été.
Elle est également observable en journée lors de ses déplacements, mais ne se fera que rarement entendre, par temps pluvieux. L’espèce a un mode de vie essentiellement souterrain. Grâce à ses pattes antérieures larges et munies de griffes, elle peut creuser des galeries dans le sol qui lui servent de terrier et de terrain de chasse, notamment pour attraper des larves d’insectes ou des vers.
Couramment appelée taupe-grillon ou taupette, la Courtilière vit dans les prairies humides à mésophiles au sol léger et aéré. Elle s’accommode très bien des jardins-potagers de tout un chacun. C’est d’ailleurs de là que vient son nom, car en vieux français, un jardin se dit « courtil ».
La Courtilière est encore bien présente dans la région mais a eu tendance à régresser, notamment en raison de la destruction d’individus dans les jardins. Le fait qu’elle creuse des galeries dans les potagers peut avoir un effet néfaste sur les racines des plantes, c’est pourquoi elle est souvent peu appréciée des jardiniers.
Aussi, il existe en Bourgogne-Franche-Comté une dynamique autour des orthoptères, grande famille qui regroupe les criquets, les sauterelles et les grillons, afin d’améliorer les connaissances sur ces espèces, dont la Courtilière fait partie. Etant données ses habitudes discrètes en journée, elle échappe aux protocoles habituels d’inventaire et nous manquons d’informations à son sujet !
La meilleure période est le printemps, entre avril et juin. Le plus facile pour la détecter est d’écouter sa stridulation nocturne, mais il est tout à fait possible d’observer des adultes ou des larves toute l’année lorsqu’on travaille son jardin.
Rendez- vous ICI pour écouter le chant de la Courtilière commune.
En plus de vos observations personnelles, vous pouvez également sonder des personnes pour recueillir des données sur la Courtilière. En effet, vous avez probablement dans votre entourage un jardinier qui cultive un carré de potager, voire un maraîcher professionnel. Du fait des désagréments que leur cause l’insecte, et des travaux du sol qui les mettent à jour, ils le connaissent bien.
En France il existe 4 espèces, dont une seule est notée en région pour le moment. Il n’est pas impossible à l’avenir de rencontrer la Courtilière des vignes (Gryllotalpa vineae) qui a tendance à progresser vers le nord. Elle est présente dans les régions voisines, et notamment à la périphérie sud de Lyon pour la donnée la plus proche de notre région. Cette Courtilière, qui ressemble physiquement beaucoup à la Courtilière commune, s’en distingue aisément par sa stridulation, plus forte et nettement désagréable.
Un des éléments importants permettant d’aiguiller vers la Courtilière des vignes est son milieu de vie, constitué essentiellement de vignobles dans le nord de son aire de répartition.
Mal vue par les jardiniers, il arrive en effet à la courtilière de grignoter les racines ou de les abîmer lorsqu’elle creuse sa galerie. Cependant, sa voracité en fait également un prédateur redoutable de larves rendant bien des services dans les jardins ! Afin de limiter les dégâts que peuvent occasionner ces insectes et sans avoir à les détruire, on peut planter de la rue (Ruta officinalis) ou des fritillaires dont elles n'aiment pas l'odeur. Le marc de café serait également répulsif. Enfin veillez à ne pas implanter votre composteur trop près du potager car elle affectionne cet endroit !
Cette enquête est menée conjointement du côté de la Bourgogne et de la Franche-Comté par la Société d’histoire naturelle d’Autun, le Conservatoire botanique national de Franche-Comté– Observatoire régional des Invertébrés et l’Office pour les Insectes et leur environnement de Franche-Comté.
Vous pouvez nous transmettre facilement vos données en remplissant un formulaire accessible en ligne. Attention, pensez à joindre une photo ou un enregistrement sonore de votre observation pour aider nos experts à valider votre donnée !
Pour participer côté Bourgogne, rendez-vous le site www.faune.bourgogne-nature.fr, rubrique "les enquêtes en cours".
Côté Franche-Comté, il vous suffit de remplir le petit formulaire ci-dessous !
ATTENTION : Ce formulaire n'est destiné qu'à la collecte de données en Franche-Comté (département 25, 39, 70 et 90) et non aux données collectées dans d'autres lieux France.
En soumettant ce formulaire, j’accepte que les informations saisies soient exploitées pour répondre à vos besoins ainsi que vous transmettre des informations. Pour en savoir plus, vous pouvez lire nos mentions légales.
Courtilière
© O. Bardet
Cette enquête est menée à l'échelle régionale. Vous pouvez saisir les observations réalisées en Bourgogne via le site www.faune.bourgogne-nature.fr
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